sept 20

Comme promis, voici le premier article concernant ma migration vers Frugalware !

Après bientôt trois années passées en compagnie d’Arch Linux, me voilà prêt à tester convenablement la distribution Frugalware : Une expérience qui je l’espère se déroulera sans accroc !

J’ai commencé les hostilités en téléchargeant le média d’installation disponible via cette adresse : http://www.frugalware.fr/?static2/telecharger. En ce qui me concerne, j’ai choisi la version stable (1.5) :

$ wget ftp://ftp.free.org/mirrors/rsync.frugalware.org/frugalware-stable-iso/frugalware-1.5-x86_64-cd1.iso

Installation :

En un mot : Simple ! L’étape d’installation du système ne m’a posé aucun problème particulier. Tout s’enchaînent naturellement, on est bien loin d’une Arch Linux et de ses fichiers de configurations à compléter. On choisi la disposition de son clavier, on effectue le partitionnement adéquat, on installe les paquets, on défini un mot de passe root, etc…

Pour ce qui est des paquets à installer, j’ai choisi de ne garder que les groupes base et X11.

Au final, j’obtiens de quoi m’amuser convenablement ;) .

Post-installation en chroot :

Comme il est toujours plus sympathique de continuer une installation via un autre système, j’ai décidé d’utiliser un chroot depuis mon Arch Linux…

La véritable raison est que mon desktop est relié au réseau par une connexion Wifi, l’utilisation d’un chroot a été pour moi une solution simple pour continuer l’installation sans peine !

Création du répertoire de travail :

# mkdir /media/fw
# mount /dev/sdf1 /media/fw

Création de l’environnement :

# mount --bind /dev /media/fw/dev
# mount --bind /proc /media/fw/proc
# mount --bind /sys /media/fw/sys
# cp /etc/resolv.conf /media/fw/etc/resolv.conf

Lancement du chroot :

# chroot /media/fw

C’est tout de même bien plaisant de fureter sur le net tout en installant un système !

La suite :

La suite s’est déroulée comme sur du papier à musique ! Contrairement à ce que j’ai écrit dans l’article précèdent, je n’ai pas installé WMFS en premier lieu mais Gnome 3. En toute franchise, la fatigue m’a gagné et devoir tout configurer à la main m’a un peu rebuté… C’est donc en compagnie de Gnome 3 que j’ai démarré sous Frugalware ;) .

D’ailleurs voici une capture d’écran brut de décoffrage :

Le résultat est agréable, le temps de boot est relativement faible grâce à l’utilisation de systemd et l’ensemble se révèle assez léger : C’est tout à fait comparable à une Arch Linux en terme de rapidité et de légèreté.

Pour ce qui est des problèmes rencontrés (il y en a eu), rien d’insurmontable… En fait, il était question du non support de ma carte graphique par le driver libre nouveau et de la prise en charge convenable de l’utf8. Des problèmes qui n’en sont pas vraiment je vous l’accorde, puisqu’il suffit de lire la documentation pour résoudre ceux-ci.

Conclusion :

Alors que penser de Frugalware après cet épisode ?

Et bien tout d’abord, je tiens à signaler que l’étape d’installation est vraiment simple. Pour vous donner une idée, c’est un peu du même ordre qu’une Debian : Les débutants prendront soin de lire la documentation tandis que les vieux geeks ne verront absolument rien de compliqué ;) .

Ensuite, en ce qui concerne les paquets disponibles, je dirais qu’ils sont suffisants pour une installation multimédia, on y trouve à peu près de tout. Certes, on est encore loin de ce que peut proposer un dépôt tel que AUR mais il y a vraiment de quoi faire.

Venons enfin au comportement du système… Comme dit précédemment, celui-ci se révèle être plaisant à l’usage, le gestionnaire de paquet pacman-g2 est toujours aussi agréable à utiliser et sa rapidité n’est plus à prouver.

En toute logique (#CLI), j’ai un peu de mal à utiliser l’interface proposée par Gnome 3, l’utilisation de la souris à outrance restant un gros point noir pour moi… Je vais tout de même tenter de rester un petit 15 jours avec avant de me remettre à WMFS.

Vous l’aurez compris, cette première approche de Frugalware est très positive ! Bien évidement, j’ai encore beaucoup à apprendre de cette distribution mais pour l’instant : C’est que du bonheur !

Pour finir, voici deux captures d’écran de mon bureau sous Frugalware :

À bientôt, pour un prochain épisode !

Lien :

écrit par David Lopes Ferreira

5 commentaires à “Mon premier jour avec Frugalware”

  1. Guillaume Dit:

    Sympa l’install via un chroot, je connaissais pas cette methode. J’en etais retse a Elinks dans un autre tty pdt que le bouzin s’installait. Nice!! C’est dans la doc ou pas?

  2. David Lopes Ferreira Dit:

    Dans la doc… Je ne sais pas mais c’est une méthode bien pratique ! Surtout pour réparer un système à partir d’un autre.

  3. bochecha Dit:

    > « En toute logique (#CLI), j’ai un peu de mal à utiliser l’interface proposée par Gnome 3, l’utilisation de la souris à outrance restant un gros point noir pour moi… »

    Je n’utilise que **tres** peu la souris avec Gnome 3 quand je suis en mode « productif » (je l’utilise presque exclusivement quand je passe en mode « loisir »).

    Quelles sont les actions qui te semblent necessiter la souris ?

  4. Cédric Dit:

    Tiens, ca tombe bien, archlinux aussi et j’ai testé frugalware y’a pas longtemps…

    KDEiste, même si dans l’ensemble je pense que c’est une bonne distribution, deux points mon chagriné:
    - Manque de simplicité du système (ah BSD…), même par rapport à une Debian, alors par rapprot à Arch je n’en parle pas.
    - KDE non vanilla, Frugalware, via ses dépendances me force à utiliser des trucs que je ne veux pas, c’est pour ca que j’aime Debian et ArchLinux.

  5. Devil505 Dit:

    Manque de simplicité ? On pourrais avoir des détails ? :p

    C’est quoi KDE vanilla ? les paquets sont crées depuis les sources disponibles sur le ftp de KDE.org je vois ce qu’on peut faire de mieux.

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