MPD acronyme de Music Player Daemon est un lecteur de musique basé sur un modèle client/serveur. Par défaut, celui-ci demande à être lancé en tant qu’administrateur ( root ). Sous Arch Linux, il peut être démarré de deux manières :
En ajoutant le daemon mpd au fichier rc.conf :
# nano /etc/rc.conf
DAEMONS=([...] mpd [...] )
En lançant directement le daemon :
# /etc/rc.d/mpd start
En utilisant MPD de cette manière survient un petit problème : Le fichier de configuration, les playlists et les logs ne peuvent être édités qu’en tant que root ! Pourtant MPD n’est qu’un simple lecteur audio…
Nous allons donc faire en sorte d’utiliser MPD comme tous les autres lecteurs audio : Simplement en tant qu’utilisateur.
Screenshot :
How to :
Installez tout d’abord MPD :
# pacman -S mpd
Créez ensuite le répertoire qui contiendra tout les fichiers concernant MPD :
$ mkdir ~/.mpd
Copiez le fichier de configuration par défaut :
$ cp /usr/share/mpd/mpd.conf.example ~/.mpd/mpd.conf
Voici un exemple de fichier :
$ nano ~/.mpd/mpd.conf
music_directory "~/musique" #votre répertoire de musique playlist_directory "~/.mpd/playlists" db_file "~/.mpd/db" log_file "~/.mpd/mpd.log" pid_file "~/.mpd/mpd.pid" state_file "~/.mpd/mpdstate"
Créez les fichiers et répertoire énumérés dans le fichier de configuration :
$ mkdir ~/.mpd/playlists
$ touch ~/.mpd/db ~/.mpd/mpd.log ~/.mpd/mpd.pid ~/.mpd/mpdstate
Démarrez MPD :
$ mpd
Pour finir, installez un client et mettez à jour la base de données :
# pacman -S mpc
$ mpc add /
$ mpc update
Enjoy :
$ mpc play
Il ne vous reste plus qu’a ajouter mpd au démarrage de votre session !
11 avril 2011 à 20:26
Tu aurais pu présenter ncmpcpp dans ton article, voire même Sonata pour les réfractaires à l’utilisation de la console.
Peut-être dans un prochain billet ?
11 avril 2011 à 20:43
@Pluggi-512 : À la rigueur, faire une présentation des clients disponibles pour MPD pourrait être une bonne idée.
Très certainement une idée à travailler
12 avril 2011 à 1:40
Bonjour,
J’utilise depuis peut mpd (pour avoir un lecteur collectif au bureau: excellent) et depuis le départ j’essaye de combattre cette idée de « mpd lancé en tant que root »
mpd n’est pas lancé en tant que root mais avec l’utilisateur « mpd », un peu a la manière d’apache qui utilise www-data ou autres logiciels serveurs qui ont leur propre compte.
Car ce qu’il faut retenir c’est bien le terme « serveur ». Dans tous les cas, qu’il s’agisse d’un serveur mail, web ou « juste » de musique, le logiciel est lancé en tant que service, c’est a dire par un script dans /etc/rc.d ou /etc/init.d selon les distributions. De ce fait le logiciel est constament disponible quelque soit l’utilisateur connecté sur la machine.
Certes l’utilisateur de base ne peut pas bidouiller la conf de mpd sans droits root, mais ce n’est pas le but, si c’est pour faire cela, autant rester sur Rhythmbox (que j’utilise toujours chez moi car je n’ai aucun intérêt a avoir un serveur de musique).
Toutes les actions que l’utilisateur doit pouvoir effectuer le sont par le biais d’un client (mettre a jour la base de données, créer et éditer des playlists) tel que les très bon Ario ou gmpc.
Avec l’ancienne version de la doc Ubuntu-fr, le wiki officiel de mpd et 2 autres blogs, ceci est la 5ème fois que je lis quelque chose concernant le fait de lancer mpd avec les droits utilisateurs…
Au début, j’ai été confus puis j’ai pris du recul et j’ai compris que la procédure était inutile, et même contraire aux bonnes pratiques en vigueur dans les systèmes Unix.
Prenons un exemple concret : si le serveur du bureau venais a redémarrer, je ne vois pas pourquoi mes collègues de bureau auraient besoin de mon login pour lire de la musique : c’est un serveur et ce n’est pas parce que je l’administre que son usage m’est réservé.
Bref, je ne vois pas pourquoi traiter mpd autrement qu’un apache, postfix ou openssh-server
Voila, en espérant que cela te fasse voir les choses sous un autre angle … bonne écoute
12 avril 2011 à 9:15
@strider : Il est vrai que dire que MPD se lance en root est ce que l’on pourrait appeler un abus de langage… Cet article n’est qu’un exemple d’utilisation, libre ensuite à l’utilisateur de choisir la méthode la plus appropriée.
« j’essaye de combattre cette idée de « mpd lancé en tant que root ». Pourquoi combattre cette idée ? Tu fais le choix (comme moi) de lancer MPD via un service, cette méthode nous convient mais peut être pas à tout le monde…
Les utilisateurs ont le choix, un choix qui sera fait en fonction de leurs besoins. Si ils ont envie de lancer MPD et de s’en servir comme un simple « quodlibet » qu’ils le fassent, ça ne sera certainement pas moi qui viendra critiquer leur choix, car enfin de compte l’un des avantages d’un système GNU/Linux c’est d’avoir le choix…
Je souhaite donc également une bonne écoute à tous
12 avril 2011 à 16:45
Tu as raison sur le fait que l’utilisateur doit avoir le choix, ce que j’essaye de « combattre » c’est plus le fait que cette méthode soit systématiquement mise en avant et que la méthode daemon soit déconseillée (ce qui enlève une des principales qualités de mpd).
Ceci était particulièrement flagrant sur la doc ubuntu-fr ou le lancement de mpd par l’utilisateur était expliqué aussi bien sur la méthode principale d’installation que sur la méthode alternative.
J’en profite aussi pour laisser un petit appel a contribution sur la page des clients mpd que je n’ai pas encore retravaillé : http://doc.ubuntu-fr.org/mpd/clients
16 juin 2011 à 19:08
[...] Utiliser MPD en tant que simple utilisateur [...]