Les lecteurs audio sous les systèmes GNU/Linux ne manquent pas, il y en a pour tout les goûts et pour tout les besoins. Si l’on devait les compter, je suis sûr que leur nombre dépasserait allègrement la centaine…

Aujourd’hui, je vais faire le point sur Quod Libet qui est un gestionnaire de bibliothèque musical que je vous ais déjà présenté en 2009.

Pourquoi reparler de ce logiciel ?

Tout simplement car je considère Quod Libet comme l’un des meilleurs lecteur audio. Je vais mettre de côté la concurrence qui s’empâte de fonctionnalités qui somme toute sont d’une utilité douteuse… Rhythmbox ou encore Banshee sont selon moi des usines à gaz qui au final ne fonctionnent pas comme l’on voudrait.

Un lecteur audio sert à écouter de la musique : Point. Si je veux regarder une vidéo, acheter un média en ligne ou encore obtenir la biographie de l’artiste, il existe des outils bien plus pratiques et adaptés. Certains d’entre vous vont crier au troll… Mais je part d’un constat simple :

Quand un utilisateur est en possession de plus de 20 000 titres, certains lecteurs audio ont beaucoup de mal : Impossibilité de charger la bibliothèque, temps de démarrage de l’application à la limite du supportable, gestionnaire de recherche impraticable et j’en passe.

Avec Quod Libet aucun problème, l’application se charge rapidement et supporte sans mal une bibliothèque extrêmement fournie. Une application qui ne fait qu’une seule chose mais la fait bien, voilà comment l’on pourrait définir Quod Libet !

En lisant ces lignes vous devez sans doute penser que cette application est pauvre en fonctionnalité. Et bien détrompez-vous, car celle-ci dispose d’un éventail de plugins qui sera certainement vous satisfaire !

Je vais profiter de cet article pour vous faire la présentation de quelques greffons : Rien d’exceptionnel, mais cela vous permettra de découvrir certaines fonctionnalités qui peut-être vous feront adorer Quod Libet.

Screenshot :

Installation :

Quod Libet est disponible sur la plupart des distributions, sur Arch Linux faites simplement :

$ yaourt -S quodlibet quodlibet-plugins

Les plugins :

Un grand nombres de plugins sont disponibles, voici la présentation d’une poignée d’entre eux. L’activation des diverses fonctions se fait via le menu Musique -> Greffons, cochez simplement ceux que vous souhaitez activer (Figure 1).

Figure 1

Gravure avec Brasero ou K3b :

Un moyen simple pour créer vos disques audio ! Sélectionnez vos pistes et choisissez le greffons ‘Burn CD‘. Déposez les pistes selon vos envies (Figure 2) et lancez la gravure !

Figure 2

Téléchargement des pochettes :

Un plugin bien sympathique qui vous permet de récupérer les pochettes de vos albums ! Une fois téléchargées (Figure 3) celles-ci seront stockées dans le répertoire de l’album en question sous le nom cover.jpg (nom par defaut).

Figure 3

Informations sur Wikipédia :

Besoin d’informations sur un artiste ou un album ? Grâce au greffon « Search * in Wikipedia » une recherche sera lancée via votre navigateur web .

Et pas dans un navigateur mal intégré à l’application…

Exportation de la sélection au format .html :

La création d’une liste de votre sélection dans un fichier au format .html peut s’avérer utile. Le greffon « Export to HTML » vous permet de créer une liste (Figure 4) incluant les valeurs suivantes :

• Numéro des pistes.
• Titre.
• Album.
• Durée.

Figure 4

Je vous laisse le plaisir de découvrir les autres greffons !

Conclusion :

Quod Libet est un excellent lecteur audio : Si vous souhaitez un lecteur robuste et complet, il sera très certainement répondre à ces besoins.

Bien qu’au final j’utilise très peu Quod Libet, (MOC ou MPD) je n’hésite pas à installer celui-ci sur diffèrent système à ma charge en remplacement des solutions par défaut. Jusqu’à ce jour aucune personne n’a souhaité en changer !

Ah, j’ai oublié : Quod Libet permet de gérer les tags, d’écouter vos radios préférées, d’afficher des notifications, de créer vos playlists, de gérer finement l’interface utilisateur, dispose d’un système de notation, de prendre en charge vos périphériques multimédia, d’appliquer des filtres… Bref, que du bonheur.

Lien :

• Site officiel

Voici enfin le dernier acte de ce « how to » consacré à la conversion d’un Blu-Ray en un fichier au format .mkv !

Après avoir effectué la conversion de notre vidéo grâce à Avidemux, voici les objectifs du jour :

• Encoder la piste audio secondaire.
• Ajouter les différents flux au fichier mkv final.

Pour effectuer ces tâches nous utiliserons deux logiciels : FFmpeg et MKVmerge, l’un s’occupera de la partie audio et le second de l’ajout des différents flux. Rassurez vous, il n’y absolument rien de compliqué dans cet article !

Une fois tout ce travail accompli, vous devriez obtenir un fichier multimédia disposant des caractéristiques suivantes :

• Flux vidéo H264 au format DVD standard (Débit 1700 Kb/s).
• Deux pistes audio au format AAC (Débit 192Kb/s, 2 canaux).
• Deux fichiers de sous-titres.
• Chapitres intégrés.
• Pochette du film intégré.

I. FFmpeg :

Installation :

Commencez tout d’abord par installer le programme FFmpeg :

$ yaourt -S ffmpeg-git

Comme vous pouvez le voir, je vous propose d’installer sur votre système la version Git de l’application. La raison est simple, celle-ci est plus à jour que la version contenue dans les dépôts et propose nativement le support de l’encodeur libfaac…

Cela vous évitera de passer par la case compilation pour activer le support de ce codec !

Utilisation :

Dans le cadre de ce « how to », nous allons utiliser FFmpeg de sorte à obtenir un seconde piste ayant une qualité équivalente à la première. Dans les faits, ce sera donc le codec AAC qui sera utilisé avec un débit de 192 Kb/s, deux canaux :

$ ffmpeg -i audio_fr.aac -ab 192k -ac 2 audio_fr_final.aac

Quelques minutes plus tard, votre fichier audio sera enfin prêt .

II. MKVmerge :

Installation :

MKVmerge est un outil en ligne de commande qui vous permet d’effectuer de nombreuses opérations sur les fichiers au format mkv. Afin de facilité sa prise en main, nous utiliserons une interface graphique dédiée. Pour installer cet ensemble, inscrivez simplement :

$ yaourt -S mkvmerge-gui

Utilisation :

Lancez tout d’abord l’application avec la commande suivante :

$ mmg

La première étape consiste à charger les flux, appuyez sur le bouton ‘Ajouter‘et insérez la vidéo obtenue avec Avidemux, la seconde piste audio travaillée précédemment avec FFmpeg ainsi que les deux fichiers de sous-titres (Figure 1).

Figure 1

Une fois tout ce petit monde en place, vous pouvez indiquer le langage des différents flux ainsi que la priorité.

Passons à présent à l’ajout d’une image. Rendez-vous sur l’onglet nommé ‘Fichiers joints‘ (Figure 2), appuyez sur le bouton ‘Ajouter‘ et indiquez l’image à prendre en compte.

Figure 2

Il ne reste plus qu’à inserer les chapitres pour compléter notre fichier mkv (Figure 3). Dans l’onglet ‘Options globales‘ section ‘Chapitres‘, appuyez sur le bouton ‘Parcourir…‘ et insérer le fichier xml récupérer avec la commande mkvextract.

Profitez d’être sur cet onglet pour modifier la valeur ‘Titre du fichier/segment‘ par le titre de film.

Figure 3

Pour finir, choisissez un nom de fichier final ainsi que son répertoire de destination et appuyez sur le bouton ‘Démarrer le mutiplexage‘ afin d’obtenir votre mkv final .

III. Conclusion :

Voilà, cette « mini saga » touche à sa fin : Vous êtes à présent capable de transformer le contenu d’un disque Blu-Ray en un fichier mkv de qualité DVD.

Comme je l’ai écrit dans l’ensemble des articles qui composent ce « How to », les méthodes pour arriver au résultat final sont nombreuses et les réglages présentés ne correspondront peut être pas à vos besoins ! Plus qu’un tutoriel, je vous ai proposé avant tout un exemple d’utilisation personnelle et comme je suis loin d’être parfait celui-ci le sera encore moins .

Pour finir et en guise de conseil, n’hésitez surtout pas à vous documenter sur la configuration d’Avidemux ou encore sur l’utilisation de FFmpeg qui au passage est une excellente application en ligne de commande. D’ailleurs une fois bien utilisée, celle-ci remplace aisément Avidemux : Moins « user friendly » mais diablement efficace !

Bonne vidéo et à bientôt !

Liens :

• Site officiel de FFmpeg
• Page de documentation officielle de MKVmerge

Dans la même catégorie :

• Du Blu-Ray au MKV, acte I : extraction des flux
• Du Blu-Ray au MKV, acte II : Séparation des flux
• Du Blu-Ray au MKV, acte III : Compression des flux

Voici le troisième acte de cette saga dédiée à la transformation d’un Blu-Ray en un fichier MKV.

Au menu, le logiciel Avidemux qui pour rappel est un éditeur de vidéo permettant d’accomplir de très nombreuses opérations : Coupe, rognage, application de filtres… Un véritable couteau suisse de l’édition vidéo !

Objectif :

Dans le cadre de cet article, je vais tenté de vous montrer comment utiliser ce logiciel afin d’obtenir une vidéo qui aura les caractéristiques suivantes :

• Codec vidéo : H264
• Codec audio : AAC, 2 canaux
• Nombre de flux audio : 1
• Format vidéo : DVD standard
• Conteneur : MKV

Comme vous pouvez le voir, la vidéo obtenue ne contiendra qu’une seule piste audio. La raison est simple, son ajout ainsi que celui des sous-titres se fera via une autre application que nous découvrirons dans un prochain acte.

Ce guide ira donc à l’essentiel et sera en mesure de répondre à un « encodage classique » du genre : 1 flux vidéo + 1 piste audio. De même, les différentes valeurs données par la suite ne seront que des exemples (notamment la configuration du codec vidéo). Pour faire simple, il s’agit de mes propres réglages : Ils correspondent à mes besoins et sont en adéquations avec mon matériel.

Libre à vous de prendre ce tutoriel à la lettre ou simplement de vous en inspirer !

Installation :

Le logiciel Avidemux est disponible dans le dépôt [extra], pour l’installer rien de plus simple :

# pacman -S avidemux-gtk

À noter qu’une version Qt est également disponible :

# pacman -S avidemux-qt

Pour ce qui est des codecs, je suppose que vous savez comment faire pour installer toute la panoplie nécessaire à vos besoins .

Avidemux : Première !

Lancez en premier lieu Avidemux :

$ avidemux2_gtk

Faisons à présent un rapide tour du propriétaire (Figure 1) :

1. La barre de menu en haut permet d’accéder à toutes les options proposées par Avidemux, un peu déroutante au début, elle se révèle au final être simple d’emploi.
2. La colonne située à gauche sert à choisir et configurer les différents codecs.
3. La partie basse comporte la « timeline » qui vous permettra de naviguer aisément à travers le flux vidéo, très utile si vous désirez supprimer une partie de la vidéo.
4. Pour finir, la partie au centre, affichera la vidéo en cours d’utilisation.

Figure 1

Avidemux : Moteur !

Chargement du fichier :

Commençons par ouvrir la vidéo obtenue précédemment avec MakeMKV via le menu Fichier → Ouvrir. Cette première phase comporte plusieurs étapes qui demanderont votre attention :

1. Dépaquetage : Oui
2. Mode sûr : Oui

La vidéo est à présent chargée (Figure 2), si l’image est trop grande pour votre écran, ajustez là en allant dans le menu Affichage.

Figure 2

Choix de la piste audio :

Comme nous l’avons désiré, le fichier multimédia contient deux flux audio, il faut donc en choisir un via le menu Audio → Piste Principale (Figure 3).

Figure 3

Pour être sûr de choisir le bon flux, il vous suffit d’appuyer sur le bouton de lecture pour comparer. Faites en sorte de choisir un flux différent de celui que vous avez déjà extrait avec MKVToolnix !

Configuration du codec audio :

Dans la colonne de gauche, sélectionnez AAC (faac). Appuyez ensuite sur le bouton ‘Configurer‘ est choisissez par exemple un débit de 192Kb/s.

Passons maintenant au bouton ‘Filtres‘ afin de modifier le nombre de canaux (Figure 4), on choisira ici ‘Stéréo‘.

Figure 4

Voilà pour la partie audio !

Note : Vous pouvez régler la valeur du décalage vidéo/son si besoin. Celle-ci est de manière générale indiquée lors du choix du flux audio (en ms).

Choix du conteneur :

Je vous laisser devinez… Bon d’accord, c’est bien MKV .

Sélection du codec vidéo :

Sélectionnez le codec ‘MPEG-4 AVC‘, puis passez directement au bouton ‘Filtres‘.

Application des filtres :

La première étape consiste à supprimer les bandes noires (inutiles et alourdissent le fichier final), choisissez l’outil nommé ‘Crop‘et modifiez les valeurs selon vos besoins (Figure 5 et 6).

Figure 5

Figure 6

La deuxième étape concerne le redimensionnement de la vidéo, sélectionnez le filtre ‘Mplayer resize‘ et modifiez les valeurs afin d’obtenir une résolution DVD standard. En ce qui concerne la vidéo d’exemple (Figure 7), voici les résultats obtenus :

• Taille après crop : 1920*800
• Taille désirée : 720*???

800 x 720 = 576000

576000 / 1920 = 300

Figure 7

En ce qui concerne la méthode de redimensionnement, sélectionnez ‘Lanczos3‘ pour une meilleure qualité.

Configuration du codec

Voici la plus grosse étape, c’est elle qui déterminera la qualité finale de la vidéo, sachez que par défaut les valeurs donnent un résultat plus que satisfaisant. Pour ce qui est de cet article, je ne vais pas vous expliquer chaque options mais simplement vous montrer différentes captures d’écran incluant mes réglages.

Je vous commenterai uniquement le premier panneau, les autres sont à tester selon vos goûts en matière de qualité d’image mais aussi selon la durée d’encodage souhaitée et votre type de matériel. Plus la qualité sera élevée, plus l’encodage sera long et le fichier sera d’autant plus volumineux. Par exemple, mes réglages multiplient par 2 voir 3 la durée d’encodage par défaut !

Je vous conseille fortement de faire des essais avec différents réglages sur de courtes vidéos !

Le premier panneau concerne le débit et le nombre de passes à effectuer (Figure 8), j’ai pour habitude de choisir un encodage en 2 passes selon un débit moyen de 1700 Kb/s. La vidéo obtenue est d’assez bonne qualité (comparable à un DVD) et pèse selon la longueur entre 1.2 Go et 1.7 Go. Bien évidement, vous pouvez faire en sorte de limité cet excès de poids en choisissant un débit plus faible, mais sachez qu’une vidéo de 700 Mo ne fera pas très propre sur un grand écran !

Tout est question d’équilibre entre la qualité d’image voulue et la taille du fichier…

Figure 8

Voici à présent les autres panneaux de configuration du codec H264 :

N’hésitez pas à tester les valeurs et à comparer les résultats obtenus, la qualité d’une image étant très subjective, elle peut fortement variée d’un utilisateur à l’autre !

Avidemux : On coupe !

Enregistrement du fichier :

Une fois toutes les valeurs vérifiées, il ne vous reste plus qu’à enregistrer le fichier… Comme vous l’imaginez, il suffit d’appuyer sur le bouton ‘Enregistrer‘, de choisir un répertoire de destination et de nommer le fichier avec son extension .mkv.

Avidemux s’occupera du reste ! (Figure 9)

Figure 9

La durée de l’opération avec ces réglages est d’environ trois heures sur un ordinateur équipé d’un processeur Intel Core I7 et de 6 Go de mémoire vive. La patience est donc de rigueur !

L’article touche à sa fin, comme je l’ai écrit tout au long de celui-ci, ce n’est qu’un exemple d’utilisation. Les méthodes et options choisies seront à coup sûr différentes d’un utilisateur à l’autre, néanmoins, j’espère que ce ‘how to‘ concernant Avidemux vous sera utile !

À très bientôt pour la fin de cette « mini saga » .

Lien :

• Site officiel d’Avidemux

Dans la même catégorie :

• Du Blu-Ray au MKV, acte I : extraction des flux
• Du Blu-Ray au MKV, acte II : Séparation des flux

Dans le premier acte, nous avons vu comment extraire les flux contenus dans un média Blu-Ray vers un disque dur. Aujourd’hui, je vais vous expliquer comment séparer ces flux.

Tout d’abord pourquoi séparer les flux ? Bien que cette étape ne soit pas obligatoire, il est tout de même de bonne augure de séparer au moins les chapitres et les sous-titres. La raison est simple, lors de la conversion du flux vidéo original vers un autre format, ces informations seront perdues !

Pour ce qui est du flux audio, c’est un peu plus compliqué : Enfin presque… En faite tout dépend du cas de figure:

• Si la vidéo final ne contiendra qu’un seul flux audio, on peut laisser le soin à un logiciel comme Avidemux de prendre en charge sa conversion.
• Dans le cadre où la vidéo contiendra deux flux audio, il sera alors nécessaire d’en séparer au moins un. Il faudra ensuite convertir celui-ci au format WAV pour que Avidemux le prenne en charge.

Tout cela peut paraître compliqué mais rassurez-vous : Il n’y a rien d’insurmontable !

À titre personnelle et dans le cadre de cet article, je sépare les sous-titres, les chapitres ainsi qu’une piste audio : La méthode est peut-être un peu plus longue mais elle offre d’avantage de flexibilité.

Revenons à la vidéo d’hier et regardons les différents flux inclus dans celle-ci. Pour arriver à cette fin, il existe de multiples méthodes mais aujourd’hui nous allons utiliser l’application MKVToolnix qui regroupe les outils indispensables à la bonne gestion d’un fichier MKV.

Installation :

Ouvrez votre terminal et installez MKVToolnix :

$ yaourt -S mkvtoolnix

Listing des flux :

Une fois l’application installée, nous allons utiliser l’outil nommé mkvmerge pour établir un petit listing :

Syntaxe d’utilisation :

$ mkvmerge [options] [vidéo]

Exemple :

$ mkvmerge -I /media/data/rip_blu_ray/black_swan.mkv
 
File '/media/data/rip_blu_ray/black_swan.mkv': container: Matroska [duration:6487522000000]
Track ID 1: video (V_MPEG4/ISO/AVC) [language:eng display_dimensions:1920x1080 default_track:1 forced_track:0 packetizer:mpeg4_p10_video]
Track ID 2: audio (A_DTS) [language:eng track_name:3/2+1 default_track:1 forced_track:0]
Track ID 3: audio (A_DTS) [language:fre track_name:3/2+1 default_track:0 forced_track:0]
Track ID 4: subtitles (S_HDMV/PGS) [language:eng default_track:1 forced_track:0]
Track ID 6: subtitles (S_HDMV/PGS) [language:fre default_track:0 forced_track:0]
Chapters: 28 entries

Comme désiré dans l’article précèdent, nous obtenons les flux suivant :

• La vidéo.
• L’audio en version originale et française.
• Les sous-titres français et anglais.
• L’index des chapitres

Chaque flux est représenté par un numéro d’identification (ID N°), celui-ci a son importance car c’est lui qu’il faudra mentionner pour l’extraction.

Séparation des flux :

Comme dit précédemment, nous allons extraire certains flux afin de pouvoir les travailler individuellement par la suite, voici comment j’ai procédé grâce à l’utilisation de l’outil mkvextract :

Les chapitres :

Syntaxe d’utilisation :

mkvextract chapters [film.mkv] > [fichier_chapitres.xml]

Exemple :

mkvextract chapters black_swan.mkv > chapitres_black_swan.xml

Les sous-titre :

Syntaxe d’utilisation :

mkvextract tracks [film.mkv] [N°ID]:[fichier_sous_titre.srt]

Exemples :

mkvextract tracks black_swan.mkv 4:st_en.srt

mkvextract tracks black_swan.mkv 6:st_fr.srt

L’audio :

Syntaxe d’utilisation :

mkvextract tracks [film.mkv] [N°ID]:[fichier_audio.aac]

Exemple :

mkvextract tracks black_swan.mkv 3:audio_fr.aac

Vous pouvez également extraire l’ensemble des flux en une seule commande (hormis l’index des chapitres) :

mkvextract tracks black_swan.mkv 3:audio_fr.aac 4:st-en.srt 6:st-fr.srt

À vous de jouer, en prenant évidement le soin de modifier les commandes selon vos besoins !

À bientôt pour la suite qui cette fois-ci concernera Avidemux !

Lien :

• Page officielle de MKVToolnix

Dans la même catégorie :

• Du Blu-Ray au MKV, acte I : extraction des flux

Comment extraire et encoder convenablement vos disques Blu-Ray pour arriver au final à un simple fichier MKV ?

Voilà ce que je vous propose pour cette rentrée 2011 ! Je vais essayer par le biais d’une série de « how to » de vous faire découvrir les outils mais aussi les méthodes pour concevoir vos propres fichiers MKV à partir d’un disque au format Blu-Ray.

Pour rappel le terme MKV, désigne un conteneur de fichier multimédia dans lequel il est possible de joindre plusieurs pistes vidéo, audio mais encore un index des chapitres ou plusieurs flux de sous-titrages. Ce conteneur multimédia largement répandu sur la toile, contient généralement des flux en haute définition, tout comme c’est le cas sur les Blu-Ray.

Ce premier article concernera l’extraction des différents flux inclus dans les disques Blu-Ray. À l’heure où j’écris ces lignes, l’offre logiciel répondant à cette tâche est pour le moins restreinte sur les systèmes GNU/Linux. À ma connaissance, la seule application « user friendly » qui en soit capable est un « shareware » qui se nomme MakeMKV.

Dommage qu’une alternative libre ne soit pas encore disponible à ce jour mais en attendant MakeMKV se présente comme une solution facile à prendre en main et efficace.

Installation :

MakeMKV est disponible sur le dépôt d’utilisateurs AUR, pour l’installer un petit coup de yaourt sera suffisant :

$ yaourt -S makemkv

Note : Ce logiciel utilise la librairie graphique Qt.

How to :

Pour lancer l’application, inscrivez simplement :

$ makemkv

Lors du premier lancement vous serez averti que ce programme est un « shareware » dont l’utilisation se limite à 30 jours. Passé ce délai, il vous faudra logiquement acquérir une licence pour continuer à utiliser celui-ci…

Je sais, ça fait très bizarre de voir ce genre de messages !

Revenons à l’application en elle même, si lors du lancement un Blu-Ray est déjà inséré dans le lecteur optique MakeMKV aura vraisemblablement détecté celui-ci (Figure 1). Si ce n’est pas le cas, insérez simplement votre galette bleue choisissez votre périphérique si vous en possédez plus d’un et le logiciel fera le reste. Dans le cadre de mon utilisation, je n’ai jamais eu le besoin de spécifier un point de montage.

Figure 1

La première opération à réaliser est de scanner le média, la manœuvre est très simple puisqu’il suffit d’appuyer sur la grosse icône représentée par un Blu-Ray et un disque dur : Difficile de ne pas la louper ! Cette tâche prendra quelques minutes suivant le Blu-Ray : Un peu de patience s’impose donc (Figure 2).

Figure 2

Une fois l’opération effectuée, suivront deux étapes importantes :

• Le choix des flux à prendre en compte.
• Le répertoire de destination.

Dans le cadre de cet article, j’ai utilisé le Blu-Ray du film Black Swan et j’ai choisi de garder les flux suivant :

• Le flux vidéo du film.
• La bande son en version originale ainsi que sa version française.
• Les sous-titre français et anglais.

Choisissez vos flux en les cochant simplement, si vous le désirez, un clic droit vous permettra de cocher/décocher l’ensemble des flux présent sur le média.

La deuxième étape consiste à indiquer le répertoire de destination via la boîte prévue à cet effet sur la droite. Une opération simple mais faites bien attention car l’extraction des flux occupera un espace disque non négligeable ! Par exemple, pour le film Black Swan, cela équivaut à un peu moins de 30 Go. En d’autres termes : Prévoyez de la place (Figure 3).

Figure 3

Pour lancer l’extraction, appuyez sur le bouton nommé ‘Make MKV‘

À présent, il ne vous reste plus qu’à patienter durant cette opération ! Comptez entre 30 et 40 minutes selon les cas.

Après cette longue attente, vous pouvez vérifier la présence des flux en utilisant le lecteur multimédia Mplayer ou encore VLC.

À bientôt pour la suite !

Lien :

• MakeMKV sur AUR

Le problème est que sur ce site (comme sur la plupart des sites de partage vidéos d’ailleurs) la plupart des sites de partage vidéos, il est tout simplement impossible de copier une vidéo de manière simple. Comprenez par là, qu’il n’y a aucun bouton avec la mention « télécharger », un comble quand on sait que toutes ses vidéos ne sont pas le fruit d’un travail effectué par ces plate-formes mais celui de ses généreux « donateurs ».

Ces plate-formes de partage existent donc grâce à des médias envoyés gracieusement, des vidéos qui sont ensuite cloisonnés sur un site dont les pages sont agrémentées de jolies publicités. Bien évidement, il n’est en aucun cas question que les « donateurs » touchent le moindre centime sur l’argent engendré par ces publicités, les plate-formes s’enrichissent donc sans redistribuer la moindre contrepartie financière. Le comble, est que le choix de laisser ces vidéos en téléchargement libre n’est même pas proposé aux « donateurs »… Bref, c’est un joli modèle de centralisation des données de type minitel 2.0 !

Revenons à nos moutons, comment faire pour télécharger cette vidéo qui me plaît tant ? Il existe très certainement de nombreux plugins à ajouter au navigateur ou encore des programmes qui s’acquittent merveilleusement bien de cette tâche. Mais comme l’envie de chercher après un tel outil me déplaît fortement, j’ai simplement ouvert un terminal et taper la commande suivante :

$ yaourt -Ss vimeo

Un petit coup d’œil et j’aperçois un script du nom de vimeo-dl !

C’est tout de même génial yaourt .

Screenshot :

Installation :

Très simple, ouvrez votre terminal et inscrivez :

$ yaourt -S vimeo-dl

Syntaxe d’utilisation :

$ vimeo-dl [options] [url]

Options :

Rien d’exceptionnel au niveau des options proposées mais le minimum est là :

• -h : Affiche l’aide.
• -l : Télécharge la vidéo en qualité basse.
• -s : Visionne la vidéo directement avec Mplayer.
• -q : Mode silencieux.

Exemples d’utilisation :

• Télécharger une vidéo au format HD :

$ vimeo-dl http://url_de_la_vidéo

• Visionner la vidéo directement dans Mplayer :

$ vimeo-dl -s http://url_de_le_vidéo

Voilà donc un outil qui fait tout simplement ce qu’on lui demande !

Comme dit précédemment, il existe bien d’autres applications plus complètes mais au moins vous connaissez à présent l’existence de ce script .

A bientôt !

Lien :

• Vimeo-dl sur AUR

Ça existe encore les CD audio ?

Des possibilités comme l’encodage simultané dans différents formats ou encore d’édition à la volée des tags rendent ABCDE particulièrement attractif.

Son utilisation ainsi que sa configuration sont des tâches relativement aisées et raviront à coup sûr tout les amoureux de la ligne de commande ! Si vous êtes à la recherche d’un tel outil, c’est un excellent choix .

Screenshots :

Installation :

Ouvrez votre terminal et faites simplement :

# pacman -S abcde

Comme dit précedement, ABCDE repose sur de nombreux outils que vous pouvez installer avec cette commande :

$ yaourt -S eject cdparanoia cdrkit lame id3v2 vorbis-tools musepack-tools faac gogo bladeenc

Configuration :

ABCDE peut être utilisé de deux manières :

1. En intégrant les options directement en lignes de commandes.
2. En récupérant les options désirées dans un fichiers de configuration.

Dans le cadre de cet article, je vais vous présenter la deuxième solution qui à mon sens est la plus simple à mettre en œuvre. Un exemple de configuration est mis à disposition dans le répertoire /etc/, il suffit donc de copier le fichier abcde.conf dans votre Home :

$ cp /etc/abcde.conf ~/.abcde.conf

Afin de vous aider un peu dans la configuration de ce fichier, je vous libre le mien en ayant pris soin de le commenter :

$ vim ~/.abcde.conf

## abcde.conf ##
 
## Du temps à perdre ? (y/n) ##
INTERACTIVE='y'
 
## Point de montage CDrom ##
CDROM='/dev/sr0'
 
## Vitesse du lecteur ##
CDSPEEDVALUE='16x'
 
## Lecteur (cdparanoia/debug/flac) ##
CDROMREADERSYNTAX='cdparanoia'
 
## Répertoire de destination ##
OUTPUTDIR='/home/david/Rip/'
 
## Répertoire WAV ##
WAVOUTPUTDIR='/home/david/Rip/'
 
## Sauvegarde des fichiers WAV (y/n) ##
KEEPWAVS='n'
 
## Définition des programmes d'encodage ##
VORBIZE='vorbize'
OGGENC='oggenc'
LAME='lame'
GOGO='gogo'
BLADEENC='bladeen'
L3ENC='l3en'
MP3ENC='mp3enc'
FLAC='flac'
MPPENC='mpcenc'
 
## Codecs + Options ##
# OGG (oggenc/vorbize)
OGGENCODERSYNTAX='oggenc'
OGGENCOPTS='-b 192'
 
# MP3 (lame/gogo/bladeenc/l3enc/mp3enc)
MP3ENCODERSYNTAX='lame'
 
# FLAC (flac)
FLACENCODERSYNTAX='flac'
 
# AAC (faac)
AACENCODERSYNTAX='faac'
 
# MPP (mppenc)
MPPENCODERSYNTAX='mppenc'
 
# Speex (speexenc)
SPEEXENC='speexenc'
SPEEXENCODERSYNTAX='speexenc'
 
## Codec (ogg/mp3/flac/spx/mpc/m4a/wav) ##
OUTPUTTYPE='ogg'
 
## Encodage multiple ##
#OUTPUTTYPE='ogg,mp3,flac'
 
## Format de destination standart ##
OUTPUTFORMAT='${ARTISTFILE}/${ALBUMFILE}/${TRACKNUM} - ${TRACKFILE}'
 
## Format de destination artistes multiples ##
VAOUTPUTFORMAT='${ALBUMFILE}/${TRACK‐NUM} - ${ARTISTFILE}: ${TRACKFILE}'
 
## Type de numérotation (y=[01 02 03]/n=[1 2 3]) ##
PADTRACK='y'
 
## Format de la playlist ##
PLAYLISTFORMAT='${ARTISTFILE}/${ALBUMFILE}/${ARTISTFILE} - ${ALBUMFILE}.m3u'
 
## Éjection du CD après encodage (y/n) ##
EJECTCD='y'
 
## Mode verbeux (y/n) ##
EXTRAVERBOSE='y'
 
## Commentaire (28 caractères max)
COMMENT='Rip with abcde'
 
## Action a effectuée ##
ACTIONS='cddb,read,encode,tag,move,playlist,clean'
 
## Permettre les espaces et autres caractères ##
mungefilename ()
{
echo "$@" | sed s,:,\ -,g | tr / _ | tr -d \"\?\[:cntrl:\]
}
## FIN ##

Ce fichier permet d’obtenir le résultat suivant :

• Codec : Ogg 192Kbps VBR
• Destination : ~/Rip/Artiste/Album/Track – Titre.ogg
• Suppression des fichiers WAV après encodage
• Création d’une playlist .m3u

Utilisation :

Le plus gros du travail étant fait, il ne vous reste plus qu’à lancer ABCDE !

• Pour ripper un CD au complet :

$ abcde

• Extraire les titres 1 et 6 :

$ abcde 1 6

• Extraire le CD dans un seul titre :

$ abcde -1

Pour plus d’informations concernant les possibilités d’utilisations, je vous conseille vivement de faire :

$ man abcde

Enjoy music !

Lien :

• Site officiel

Un lecteur audio de plus vous allez me dire… Peut-être mais Cmus est sans doute celui qui satisfera à coup sûr tout les amoureux de la configuration poussée à l’extrême : il suffit de regarder le manuel d’utilisation pour s’en convaincre !

Screenshots :

Installation :

Un coup de yaourt et Cmus sera à vous :

$ yaourt -S cmus

ou

$ yaourt -S cmus-git

Pour vous en mettre plein les oreilles :

$ cmus

Interface :

Cmus met à disposition plusieurs fenêtres, pour choisir l’une d’entre elles il vous suffit d’utiliser les touches numériques [ 1 - 7 ].

• [ 1 ] : Bibliothèque sous forme d’arborescence.
• [ 2 ] : Bibliothèque triée.
• [ 3 ] : Playlist.
• [ 4 ] : Liste de lecture.
• [ 5 ] : Navigateur de fichiers.
• [ 6 ] : Listes des filtres.
• [ 7 ] : Aide ( Raccourcis clavier ).

Commande :

L’appel d’une commande se fait comme dans Vim grâce à la touche [ : ].

• add : Ajoute les médias dans la fenêtre courante.
• cd : Permet de changer de répertoire.
• clear : Efface les titres de la vue courante
• player-next : Passe au morceau suivant
• player-pause : Pause.
• player-play : Lance la lecture.
• player-prev : Morceau précèdent.
• player-stop : Stop.
• refresh : Rafraichir la fenêtre.
• quit : Quitter.

Ajouter le contenu du répertoire Musique à la playlist :

add -p /media/hdd/Musique

Effacer les titres de la liste de lecture :

clear -q

Raccourcis clavier :

Voici une liste des principaux raccourcis clavier :

• [ 1 - 7 ] : Change de vue.
• [ b ] : Passe au morceau suivant.
• [ c ] : Pause.
• [ x ] : Lance la lecture.
• [ z ] : Morceau précèdent.
• [ v ] : Stop.
• [ + ] : Volume +10%.
• [ - ] : Volume -10%.
• [ r ] : Mode repeat
• [ s ] : Mode aléatoire.
• [ L ] : Rafraichir la fenêtre.
• [ ! ] : Lance le shell.
• [ k ] : Déplacement vers le haut.
• [ j ] : Déplacement vers le bas.
• [ g ] : Déplacement vers le haut de la liste.
• [ G ] : Déplacement vers le bas de la liste.
• [ q ] : Quitter.

Plus de Cmus :

Cmus est une application hautement configurable ( thèmes, disposition, etc…), je vous conseille vivement de faire un :

$ man cmus

Besoin de vous plonger dans un manuel remplis d’options ? Cmus est fait pour vous .

Lien :

• Site officiel

Dans la même catégorie :

• MOC et WMFS : Intégration
• Utiliser MPD en tant que simple utilisateur
• Deadbeef
• Quod Libet : Le lecteur audio

Encore une application en mode texte !

L’utilisation de Vobcopy est une merveille de simplicité, bon je vous l’accorde au niveau des options cela reste assez sommaire… Il est par exemple impossible de sélectionner les pistes audio ou encore d’extraire une liste de chapitres.

Options limitées, aucune interface graphique… Mais à qui peut servir VobCopy ? Tout simplement à des personnes qui souhaitent ripper un film au grand complet ! Personnellement, je l’utilise pour pouvoir ensuite remanier les vidéos obtenues avec Avidemux… Je n’ai enfin de compte pas besoin de plus, les fonctionnalités de VobCopy me suffisent amplement !

Installation :

VobCopy est disponible dans le dépôt [community] d’Arch Linux, dans votre terminal, inscrivez :

$ yaourt -S vobcopy

Afin de ripper les DVD protégés, je vous conseille l’installation de libdvdread :

$ yaourt -S libdvdread

Options :

• -l : Écrit les données dans un seul fichier.
• -m : Effectue une copie de tout le DVD sur le disque dur.
• -f : Force la copie vers le répertoire spécifié même si VobCopy pense qu’il n’y a pas assez d’espace libre.
• -i : Indique à VobCopy le chemin d’accès au lecteur de DVD monté.
• -o : Spécifie le répertoire de sortie.
• -h : Affiche l’aide.
• -x : Écrase tout les fichiers existants.
• -I : Affiche les informations sur les titres, chapitres et angles du DVD.
• -n : Indique le titre à extraire.

Ce n’est qu’une liste des options principales de VobCopy, pour plus d’informations n’hésitez à faire un petit :

$ man vobcopy

Exemples :

$ vobcopy -l

Ici VobCopy se chargera de ripper le film dans un seul fichier. Par défaut, le titre contenant le plus de chapitres sera sélectionné ainsi que le lecteur DVD trouvé automatiquement par le programme. Il va s’en dire que cette commande est la manière la plus rapide pour ripper un DVD.

$ vobcopy -l -n3  /dev/sr0 -o ~/rip_dvd

Indique à VobCopy d’extraire le titre n°3 du DVD contenu dans le lecteur /dev/sr0. Les données obtenues seront enregistrées dans le répertoire ~/rip-dvd. Attention : Le répertoire de destination doit obligatoirement existé.

$ vobcopy -I -i /dev/sr0

VobCopy affichera les informations du DVD contenues dans le lecteur /dev/sr0.

Lien :

• Site officiel

Dans la même catégorie :

• Ripper et encoder facilement un DVD

Étant depuis deux jours dans l’univers des codecs vidéo, je me suis simplement demandé comment mettre en pratique cette nouvelle fonctionnalité.

Tout d’abord, je ne savais tout simplement pas comment insérer cette balise : Une petite recherche sur la toile et hop une réponse que je mets en pratique ici. Grande surprise ça fonctionne, je ne sais pas si c’est la meilleure méthode mais celle-ci me convient pour le moment .

Comme j’ai plusieurs vidéos sous différents codecs en stock, je me suis dit qu’il serait de bon augure de les diffuser afin de connaître le comportement des navigateurs face à cette nouvelle balise.

Et voilà comment on fait un article avec rien ( ou presque ).

Pour le coup, le test se fera instantanément puisque vous pouvez juger le comportement de votre fureteur face aux différents codecs en temps réel, formidable n’est-ce pas ?

H264 / AAC / MKV :

Syntaxe :

<video width="360" controls="controls"> 
<source src="http://ubunblox.free.fr/UbunBlox/Sintel_short.mkv" type="video/mp4" /> 
</video>

VP8 / Ogg audio / WebM

Syntaxe :

<video width="360" controls="controls"> 
<source src="http://ubunblox.free.fr/UbunBlox/Sintel_short.webm" type="video/webm" /> 
</video>

Theora / Ogg audio / Ogg :

Syntaxe :

<video width="360" controls="controls"> 
<source src="http://ubunblox.free.fr/UbunBlox/Sintel_short.ogg" type="video/ogg" /> 
</video>

All in one :

Syntaxe :

<video width="360" controls="controls"> 
<source src="http://ubunblox.free.fr/UbunBlox/Sintel_short.mkv" type="video/mp4" /> 
<source src="http://ubunblox.free.fr/UbunBlox/Sintel_short.webm" type="video/webm" /> 
<source src="http://ubunblox.free.fr/UbunBlox/Sintel_short.ogg" type="video/ogg" /> 
</video>

Comportement des navigateurs :

Mettre une vidéo sur son site c’est bien, mais savoir quel navigateur est capable de lire cette vidéo c’est mieux ! Le choix du codec à ici une grande importance, comme vous allez le voir seul le codec Theora est lu correctement par l’ensemble des navigateurs utilisés ci-dessous :

• Firefox : Theora.
• Opera : VP8, Theora.
• Chromium : H264, VP8, Theora.
• Midori : H264, VP8, Theora.

Je n’ai pas eu l’occasion de tester les fureteurs de Microsoft et d’Apple… Vous savez sûrement pourquoi ! D’ailleurs il serait peut être intéressant de connaitre l’attitude de Safari et d’Internet Explorer face à cette balise vidéo.

D’après ce test, il semble logique de diffuser ses vidéos en utilisant le codec Theora. Malheureusement ce n’est pas le plus performant : L’encodage avec Arista par exemple ( voir ici ) ne se fait que sur un thread et reste beaucoup plus volumineux que le VP8 quand on utilise le profil ‘Best‘. Il lui reste l’avantage indéniable d’être le seul codec ‘multi-navigateurs‘…

Personnellement, je trouve que la situation n’est vraiment pas en faveur des utilisateurs quand on fait le point :

• La vidéo doit être hébergée ( par ses propres moyens… ), ça prend donc une place non-négligeable sur le serveur.
• Seul le codec Theora permet une diffusion à grande échelle.
• Le codec Theora est l’un des moins performant.
• Flash, Youtube et compagnie ont encore de beaux jours devant eux…

Un codec libre, performant, ‘multi-navigateurs’ : C’est trop demander ?

La bonne nouvelle, c’est qu’il est tout de même possible de diffuser une vidéo de manière simple en utilisant les codecs libres VP8 et Theora: C’est déjà pas mal tout compte fait…

Sachez enfin que le codec le plus performant ( H.264 ) n’est pas libre, les « libristes » devront malheureusement utiliser des codecs aux performances discutables, en attendant d’avoir mieux.

Dans la même catégorie :

• VP8, H.264 et Theora avec Arista
• Comparaison des vidéos H264 et Xvid encodées avec Avidemux