Note : Ce billet est issu du blog de JP que je remercie au passage !! Vous pouvez desormais accéder à son blog via la catégorie » Partenaires « .
Parfois, en temps qu’utilisateur de Linux et plus précisément d’Ubuntu, j’ai l’impression de ne pas être comme tout le monde. Est-ce moi qui suis hors du droit chemin ou est-ce les utilisateurs de Windows qui n’ont pas encore oser franchir le pas ?
Pour répondre à cette question, je vais essayer de présenter tous les points qui font que je n’ai pas envie d’abandonner le système Ubuntu.
Ubuntu, comme la plupart des distributions Linux, est un ensemble organisé de logiciels libres.
Ce point est très important à mes yeux, cela veut dire qu’en utilisant ce système je bénéficie des quatre libertés fondamentales des logiciels libres.
Liberté d’utilisation
Je peux utiliser ce système comme bon me semble, pour faire ce que je veux avec, sur la machine que je veux ou même sur plusieurs.
Liberté d’étudier le fonctionnement du programme et de l’adapter à mes besoins
Grâce à la fourniture du code source du système et des logiciels qui le composent, je peux comprendre comment fonctionne telle ou telle partie. Cet avantage est certes réservé aux informaticiens mais il reste très intéressant pour les étudiants en informatique et pour les entreprises qui souhaitent un système en total adéquation avec leurs attentes.
Liberté de redistribuer des copies
Fini le piratage de logiciel. On peut, de manière tout à fait légale, copier un logiciel libre (comme le CD d’installation d’Ubuntu) et le distribuer à ses amis, sa famille ou même ses clients quand on est informaticien.
Liberté de modifier un logiciel et de publier ces améliorations
Si vous avez un peu de temps libre, vous pouvez améliorer un logiciel existant ou plus simplement le traduire dans une autre langue ou fournir une documentation d’utilisation. La plupart des projets de logiciels libres sont structurés de manière à recevoir, de la part de non-informaticien, les traductions et la documentation. Cela permet d’apporter sa pierre à l’édifice.
Les standards ouverts
Dans le même esprit que les logiciels libres, l’utilisation de standards ouverts est aussi un point non négligeable. Cela ne vous est jamais arrivé de vous retrouver « coincé » avec un vieux logiciel qui ne veut pas s’installer sur votre dernière version de Windows en grognant parce que vous perdez ainsi toutes les données que vous avez saisies avec celui-ci ? Finie cette situation avec les logiciels libres qui utilisent des standards ouverts. Les spécifications des fichiers étant connues, il y aura toujours un logiciel capable de récupérer vos documents.
La communauté Ubuntu
Un autre avantage du système Ubuntu est la communauté francophone existante autour de ce projet. Vous trouverez toujours une réponse à vos questions, soit sur la documentation en ligne et encore sur le forum très actif et très accueillant pour les débutants. Pas besoin de faire appel à une hotline toujours inaccessible soit en terme de temps d’attente, soit en terme de prix.
La simplicité d’utilisation d’Ubuntu
est là aussi quelque chose de très attrayant. Je n’ai jamais compris comment des utilisateurs débutants font pour se débrouiller avec Windows : des options de partout, des questions incompréhensibles, des applications totalement hétérogènes… bref un système complexe à mes yeux.
Ubuntu installe par défaut l’environnement graphique Gnome. Ce système a pour objectif d’être le plus simple d’utilisation possible (certains diront même « trop simple », pour eux, il existe kubuntu). Adieu les options inutiles ou incompréhensibles, tout devient plus clair pour l’utilisateur avec une norme pour le développement des applications intégrant Gnome : menu et option homogènes d’un logiciel à l’autre.
Par ailleurs, je ne pourrais plus me passer des multiples bureaux de l’interface. Lorsque je reçois un appel d’un client, hop, Alt+Ctrl+Fèche droite et voilà un bureau tout propre pour travailler (si ça pouvait être aussi simple avec le meuble sur lequel se trouve l’écran )… Lorsque j’ai terminé, Alt+Ctrl Flèche gauche et me voici sur mon bureau précédent là où j’en étais.
Le système Synaptic permettant l’installation de nouveaux logiciels est totalement intégré au système d’exploitation. Depuis cette application, on installe tous les logiciels dont on a besoin, on recherche dans la base celui que l’on souhaite, on coche et en deux clics le logiciel est installé, près à être utilisé. Plus de recherche du site de l’auteur, de téléchargement dans un dossier temporaire, de lancement d’un programme d’installation qui nous demande tout un tas de choses inutiles y compris quelle version d’une dll on préfère %-) De plus, le système Synaptic maintient à jour, quotidiennement, tous les logiciels installés.
Quand aux périphériques, pour peu que l’on se renseigne sur la compatibilité avant l’achat pour certains type de matériel (webcam, scanner, imprimante), l’installation se fait le plus simplement du monde : on branche, on utilise. Le matériel n’est pas fourni avec un CD de pilote pour Linux car ce système possède déjà ces propres pilotes. Je me souviens la première fois où j’ai branché avec angoisse mon Nikon Coolpix 3200, la réponse du système fût clair : « Voulez-vous importer les photos de l’appareil ? »
Sécurité et stabilité du système
Plus de virus ! Terminée la phobie des pièces jointes douteuses, des clés USB des inconnus, ces craintes appartiennent au monde Windows. Côté sécurité, on peut dire que Linux est à la hauteur. Les correctifs, rapidement mis à disposition par la communauté des développeurs, sont installés automatiquement par Synaptic.
Le système ne devient pas plus lent au fils des mois d’utilisation. Pas de fragmentation du disque, pas besoin de réinstaller le système tous les six mois non plus. Je ne me demande même plus si je ne devrais pas redémarrer la machine de temps en temps pour lui redonner un peu de souffle. Ubuntu ne s’essouffle pas Au pire, je ferme une ou deux fenêtres que je n’utilisent plus (parmi les dizaines qui sont ouvertes).
Le prix
Et oui, en plus de cela, Ubuntu ne coute rien, ni cette version, ni la prochaine, ni les logiciels disponibles dans la distribution… pas besoin de repasser à la caisse à chaque version. Le plus dur est de trouver une machine neuve sans Windows préinstallé, mais ça, c’est une autre histoire.
Voilà pourquoi je n’ai pas l’impression d’avoir fait le mauvais choix et pourquoi je ne retournerai pas sous Windows.
Ce billet fait partie du débat inter-blog de Blogasty : Défendez votre OS
20 mai 2007 à 22:52
Je n’avais pas vu le lien vers mon blog dans ta rubrique partenaire
Je t’ai ajouté dans mes liens aussi.
23 mai 2007 à 18:42
Merci pour cette intention !