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Configuration de GDM3

David Lopes Ferreira — Tue, 30 Aug 2011 18:41:27 +0000

Comme dit dans un précèdent article, un laptop ayant pour environnement de bureau Gnome 3 est en ma possession : je profite donc de cette occasion pour vous livrer un petit (ou plusieurs) billet(s) en son honneur .

Pour commencer, je vous livre un ‘how to‘ qui vous permettra d’égayer l’écran d’accueil géré par GDM.

L’application dont il est question aujourd’hui se nomme gdm3setup, à l’image d’un gnome-tweak-tool qui permet de modifier les préférences de gnome-shell celle-ci se charge des préférences liées à GDM.

Un outil bien sympathique qui vous permettra de personnaliser un peu plus votre installation !

Installation :

gdm3setup est disponible dans le dépôt d’utilisateur AUR, ouvrez votre terminal et inscrivez :

$ yaourt -S gdm3setup

How to :

Lancer l’application grâce à la commande suivante :

$ gdm3setup.py

Une fois l’interface affichée (Figure 1), appuyez sur le bouton « Charger » pour… Charger la configuration actuelle. Pendant cette phase, votre mot de passe administrateur vous sera demandé, en d’autres termes, vous allez effectuer une opération qui pourra vraisemblablement mettre votre ordinateur hors d’usage .

Figure 1

Une fois votre configuration à vue, il vous est possible de modifier les valeurs suivantes :

Thème GTK.
Fond d’écran.
Thème d’icône.
Thème du curseur.
Icône du logo.
Personnalisation de la bannière d’accueil.
Activation/Désactivation de la liste des utilisateurs.
Désactivation du bouton redémarrer.
Connexion automatique.

Logiquement vous devriez déjà être entrain de créer votre écran d’accueil selon vos désirs mais attention, il y a des petites choses à savoir.

Premièrement, le fond d’écran ne doit pas être dans votre répertoire /home car il sera tout simplement impossible à GDM de l’afficher !

L’astuce consiste par exemple à copier l’image dans le répertoire backgounds du thème choisi (au moins, on sait où elle est):

$ cp ~/.wallpaper/image.png /usr/share/themes/Adwaita/backgrounds/

Il ne vous reste plus qu’à la sélectionner via gdm3setup .

Pour ce qui est de l’icône du logo, il y a aussi une petite subtilité. Comme vous pouvez le voir, par défaut il est marqué simplement ‘computeur‘, il faudra suivre ce même principe et ne pas mettre un chemin complet.

Dans mon cas, j’ai mis le logo de la distribution disponible dans le thème d’icônes Feanza. J’ai donc simplement mis ‘distributor-logo-archlinux‘ qui se trouve être l’icône placée dans le répertoire : /usr/share/icons/Feanza/places/48/distributor-logo-archlinux.

Une fois vos préférences inscrites (Figure 2), il vous suffit d’appuyer sur le bouton ‘Appliquer‘.

Figure 2

Quittez votre session et admirez le résultat !

Et dire qu’il faut faire tout ça pour changer une image et une icône… Après, on viendra me dire que les applications en mode texte sont difficiles à prendre en main

Lien :

gdm3setup sur AUR

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Sécuriser ses données grâce à Cryptkeeper

David Lopes Ferreira — Sun, 28 Aug 2011 13:58:05 +0000

Il peut parfois s’avérer très utile de sécuriser certaines données personnelles. On peut par exemple avoir le besoin de mettre à l’abri un fichier contenant des mots de passe ou encore un dossier confidentiel… Le logiciel Cryptkeeper que je vous présente aujourd’hui, va vous permettre de s’acquitter de cette tâche en toute simplicité.

La sécurité des données est à la portée de tous !

Cryptkeeper vous propose de créer un ou plusieurs répertoire(s) sécurisé(s) dont les données chiffrées seront accessibles après l’insertion d’un mot de passe. L’application repose sur des outils tel que fuse ou encore enclfs, l’un s’occupera de monter le répertoire tandis que l’autre s’acquittera de sécuriser celui-ci via un système de chiffrement ssl/aes.

Personnellement, même si d’autres méthodes existent, je trouve que Cryptkeeper est un très bon moyen de sécurisation : Sa configuration et son utilisation à la portée de tous, raviront à coup sûr plus d’une personne !

Installation :

Comme dit précédemment, les dossiers chiffrés seront montés grâce au service fourni par le module nommé fuse. Pour installer celui-ci, ouvrez votre terminal et inscrivez :

# pacman -S fuse

Une fois l’installation accomplie, démarrez le module :

# modprobe fuse

Afin de ne pas répéter cette opération, ajoutez le module à votre fichier rc.conf :

# vim /etc/rc.conf

MODULES=(fuse)

Pour en finir avec fuse, créez un groupe éponyme et ajoutez-vous à celui-ci :

# groupadd fuse

# usermod -aG fuse nom_d'utilisateur

Redémarrez votre session pour prendre les modifications en compte et vérifiez que vous faites bien partie du groupe fuse à l’aide de cette commande :

$ groups

Attaquons-nous à présent à l’installation de Cryptkeeper :

$ yaourt -S cryptkeeper

Bien que le paquet encfs soit inclus dans les dépendances de Cryptkeeper, vous pouvez toujours l’installer manuellement :

$ yaourt -S encfs

En pratique :

Pour démarrer Cryptkeeper :

$ cryptkeeper

L’application se loge alors dans la zone de notification, faites un clic gauche sur l’icône puis choisissez l’intitulé ‘Nouveau dossier chiffré‘ (Figure 1).

Figure 1

Une boite de dialogue s’ouvre alors à vous (Figure 2), vous permettant d’indiquer le nom du répertoire qui accueillera les données chiffrées. Appuyez sur le bouton ‘Suivant‘ pour continuer.

Figure 2

Cryptkeeper vous demandera d’établir un mot de passe (Figure 3), celui-ci vous permettra par la suite de monter et d’accéder à votre répertoire chiffré. N’hésitez pas mettre un mot de passe solide !

Figure 3

Une fois le mot de passe défini, Cryptkeeper vous notifiera du succès de l’opération et ouvrira par la même occasion votre dossier (Figure 4).

Figure 4

Pour monter/démonter votre dossier chiffré, rendez-vous dans la zone de notification puis cocher/décocher selon vos désirs (Figure 5).

Figure 5

Si vous désirez supprimer un dossier chiffré, faites simplement un clic droit puis choisissez ‘Effacer le dossier chiffré‘ (Figure 6).

Figure 6

Pour finir :

Comme vous avez pu le voir, l’utilisation de Cryptkeeper est relativement aisée ! Bref, c’est un excellent moyen pour sécuriser facilement vos données sensibles .

Lien :

Page officielle de Cryptkeeper

Dans la même catégorie :

Création de mots de passe avec Pwgen

Présentation de TWMN

David Lopes Ferreira — Thu, 25 Aug 2011 19:05:28 +0000

Suite à l’annonce de NicO parue il y a quelques jours, je me suis empressé de tester TWMN sur mon desktop accompagné comme vous le savez, du gestionnaire de fenêtres WMFS !

Tiling Windows Manager Notification est comme son nom l’indique un système de notification adapté aux tiling windows managers. Boli, son développeur et utilisateur d’Arch Linux, présente l’application ainsi :

TWMN est un système de notification KISS tout jeune adapté au tiling par le fait qu’il ne crée pas de pop-up inutile mais un « slide » qui va venir couvrir la barre qu’on retrouve d’habitude sur les tiling window managers.

Voyons de suite comment utiliser ce nouveau système de notifications .

Screenshot :

Pour les plus curieux une vidéo démonstrative est disponible ici.

Installation :

Comme d’habitude, ouvrez votre terminal et faites :

$ yaourt -S twmn

TWMN utilise le principe du « daemon ». L’utilisateur lance en premier lieu le service, celui-ci restera en tâche de fond et affichera les notifications à la demande.

Pour lancer le deamon, inscrivez :

$ twmnd &

Syntaxe d’utilisation :

Rien de bien compliqué :

$ twmnc [options] -t "Titre" -c "Message"

Options :

Voici une petite liste des options disponibles :

-t : Titre de la notification.
-c : Message de la notification.
-d : Durée d’affichage de la notification.
- -bg : Couleur de l’arrière plan.
- -fg : Couleur de la police de caractère.
- -pos : Position (top_right, top_left, bottom_right ou bottom_left).
-s : Largeur de la notification (px).
- -fn : Police de caractères à utilisée.
- -fs : Taille de la police de caractère.
-i : Icône à utiliser.
-l : Indique le fichier de configuration à utiliser.
-h : Affiche l’aide.

D’autres options sont présentes, pour les connaître, faites simplement :

$ twmnc -h

Exemples d’utilisations :

twmnc -s "20" --bg "#424242" --fg "green" -t "Bonjour" -c "`users`"

twmnc --bg -i /home/tux/info.png "#424242" --fg "red" --pos "top_left" -t "==> Kernel :" -c "`uname -r`"

Configuration :

TWMN propose d’insérer vos préférences dans le fichier de configuration twmn.conf situé dans le répertoire ~/.comfig/twmn/. Celui-ci étant pré-remplie, vous n’aurez aucune difficulté pour arriver à vos fins .

Une des fonctionnalités intéressante de TWMN est son aptitude à gérer plusieurs fichiers de configurations. Imaginons que vous désirez obtenir trois fichiers correspondant à trois niveaux de priorité comme ci-dessous :

normal
urgent
critique

Au lieu de créer ces fichiers à la main, nous allons simplement utiliser l’option -l :

$ twmnc -l normal

Répétez cette opération en indiquant d’autres labels et jetez un petit coup d’œil dans le répertoire ~/.comfig/twmn/ : Vos fichiers de configurations ont été créés. Ils ne vous restes plus qu’à les éditer selon vos préférences !

Une fois l’édition terminée, il vous suffit de faire appel à l’un de ces fichiers pour que TWMN utilise la configuration désirée :

$ twmnc -l normal -t "Titre :" -c "message"

Facile, non ?

Pour information, TWMN permet d’utiliser tout types d’icônes pour agrémenter les notifications, bien que personnellement, je n’utilise pas cette option, celle-ci pourra sans nul doute en intéresser plus d’un ! Enfin sachez que l’application propose le support de Dbus, ainsi une notification envoyée via notify-send sera affichée à l’aide TWMN, pas mal non ?

Pour finir :

Comme dit en début d’article TWMN est une jeune application dont le développement est en constante évolution. Il est donc bien évident que les explications fournies plus haut ne refléteront pas les possibilités futures ! Je vous conseille vivement de regarder attentivement le fichier de configuration ainsi que la page Git du projet.

En conclusion, il me semble que TWMN répond à un besoin bien connu des utilisateurs de tiling windows manager, j’espère donc celui-ci gagnera a être connu ! Et soyons un peu fou, peut-être qu’un jour des logiciels tel que tyrs, Mutt, Poezio, Irssi ou encore Newsbeuteur nous donneront la possibilité d’utiliser ce système de notification.

Ça serait pas mal, qu’en pensez-vous ?

Liens :

Dans la même catégorie :

WMFS, Urxvt, Mutt et les notifications visuelles

Visualiser vos répertoires avec Tree

David Lopes Ferreira — Thu, 04 Aug 2011 20:22:58 +0000

Dans le genre petite application bien sympathique, voici Tree, un programme en ligne de commande qui permet d’afficher récursivement vos répertoires. Pour faire simple, il s’agit de la commande ls agrémentée d’une visualisation en arborescence et en couleur : Une fonctionnalité qui a donc du charme.

Normalement, vous devez vous demandez si c’est bien utile, une sorte de commande ls modifiée, ça ne doit pas être bien terrible… Peut-être, sauf que cette méthode de visualisation est selon moi, bien plus pratique qu’un long et fastidieux listing, surtout que Tree permet d’afficher des informations comme la taille, les droits ou encore les dates correspondants aux données de manière très claire.

Regarder le contenu d’un ou plusieurs dossiers ne vous fera plus mal aux yeux

Screenshot :

Installation :

Je vous assure c’est très… Simple, ouvrez votre terminal adoré et faites :

$ yaourt -S tree

Voilà c’est fini, Tree est prêt pour l’action !

Syntaxe d’utilisation :

Comme la majorité des applications en ligne de commande… Une syntaxe qui ne vous étonnera pas :

tree [Options] [répertoire]

Options :

Voici une petite liste des options disponibles, n’oubliez pas de faire un « $ man tree » pour de plus amples informations !

-a : Affiche les fichiers cachés.
-d : Liste uniquement les répertoires.
-f : Affiche le chemin complet.
-l : Suit les liens symboliques.
-p : Affiche les permissions.
-u : Affiche le nom de l’utilisateur.
-g : Affiche le nom du groupe.
-h : Affiche la taille de chaque données.
- -du : Affiche la taille des répertoires.
-D : Affiche la dernière date de modification.
-C : Force la colorisation.
-X : Sortie en XML.
-H : Sortie en HTML.

Exemples d’utilisation :

Afficher le répertoire /home ainsi que ses fichiers cachés en y indiquant les dates et en forçant la colorisation :

$ tree -CaD /home/

Afficher la taille des fichiers et des répertoires de votre home :

$ tree --du -h ~/

Renvoyer la sortie vers un fichier au format .html :

$ tree -H ~/ > liste.html

Voilà donc de quoi visualiser vos répertoires avec style !

Lien :

Page officielle de Tree

Dans la même catégorie :

Atool : Les archives faciles !

Visualisation des logs avec MultiTail

David Lopes Ferreira — Tue, 26 Jul 2011 16:33:47 +0000

Vous devez sans nul doute connaître l’outil Tail qui permet d’afficher les dernières lignes de texte d’un fichier, une application très pratique pour qui veut surveiller un fichier de log. Cet article se concentrera sur celui que l’on pourrait définir comme étant son « grand frère » : MutliTail.

MultiTail follows files in style, it is tail on steroids.

Comme son nom le laisse deviner, MultiTail permet d’afficher un ou plusieurs fichiers ou encore de les fusionner. Utilisant Ncurses pour l’affichage de fenêtres multiples dans votre terminal, cette application facilitera grandement la visualisation de vos différents fichiers de logs.

Screenshots :

Installation :

Très simple, ouvrez votre terminal et faites :

# pacman -S multitail

Syntaxe d’utilisation :

multitail [Options] [Fichier1] [Options] [Fichier2] [...]

Comme à mon habitude, je vous conseille vivement de faire :

$ man multitail

Eh oui, rien ne vaut un bon manuel .

Exemples:

Histoire de vous aider un peu dans l’utilisation de MultiTail, voici quelques exemples d’utilisations :

Afficher deux fichiers de logs :

# multitail /var/log/daemon.log /var/log/messages.log

Fusionner trois fichiers :

# multitail /var/log/daemon.log -I /var/log/messages.log -I /var/log/user.log

Afficher deux fichiers de logs sur deux colonnes :

# multitail -s 2 /var/log/daemon.log /var/log/messages.log

Afficher la sortie de la commande ping :

$ multitail -l "ping -i 10 192.168.1.1"

Afficher la sortie d’une commande et d’un fichier dans deux colonnes :

# multitail -l "ping -i 10 192.168.1.1" /var/log/messages.log

Raccourcis clavier :

MultiTail permet d’effectuer de nombreuses actions via son interface Ncurses, voici une petite liste des principales fonctions disponibles :

[ / ] : Active la fonction de recherche.
[ s ] : Échange les fenêtres entre elles.
[ j ] : Menu de propriété des colonnes.
[ k ] : Menu de sélection des fenêtres.
[ c ] : Menu de modification des couleurs
[ a ] : Ajoute/Fusionne une nouvelle fenêtre.
[ t ] : Affiche les statistiques.
[ p ] : Mode pause.
[ o ] : Nettoie la fenêtre.
[ e ] : Affiche l’éditeur de regex.
[ h ] : Affiche le menu d’aide.
[ Ctrl + g ] : Quitte le menu.
[ q ] : Quitte l’application.

Avec MultiTail, visionner vos logs ne sera plus un calvaire !

Lien :

Page officielle

Création de mots de passe avec Pwgen

David Lopes Ferreira — Mon, 25 Jul 2011 16:49:56 +0000

Suite à ma mésaventure de ce week-end, j’ai été plus ou moins contraint de changer l’ensemble de mes mots de passe. Dans la précipitation, il m’a fallu trouver une application qui fait simplement ce qu’on lui demande.

Après avoir cherché un peu avec l’utilitaire yaourt, je suis tombé nez à nez avec Pwgen : Un petit programme en mode texte qui génère des mots de passe selon les besoins de l’utilisateur.

Impeccable, c’est justement ce dont j’avais besoin !

Installation :

Ouvrez votre terminal adoré et faites :

$ yaourt -S pwgen

How to :

L’utilisation de Pwgen est relativement simple, si vous le lancez sans y joindre d’option, vous obtiendrez une liste de mots de passe répondant aux critères suivant :

Longueur du mot de passe : 8 Caractères.
Caractères alphanumériques : Oui.
Majuscule et minuscule : Oui.
Pas de caractères spéciaux.

Pour obtenir ce résultat, il suffit de lancer l’application en faisant simplement :

$ pwgen

Options :

Dans la plupart des cas, la liste des mots de passe obtenus avec les valeurs par défauts conviendra. Mais bien évidement Pwgen permet via ses nombreuses options de créer des mots de passe qui correspondront à vos besoins.

Voici une petite liste des options disponibles :

0 : Ne pas inclure de numéros dans les mots de passe.
1 : Afficher les mots de passes ligne par ligne.
A : Pas de majuscule.
B : Pas de caractères ambigüe comme I, l ,1, O, 0.
c : Inclure au moins une majuscule dans les mots de passe.
y : Au moins un caractère spécial sera présent dans le mot de passe.
h : Affiche l’aide.

Pour de plus amples informations, je vous conseille vivement de faire un petit :

$ man pwgen

Exemples :

Générer une liste de mots de passe ne contenant pas de chiffre, ni de majuscule et incluant au moins un caractère spécial :

$ pwgen -0Ay

Créer une liste de mots de passe contenant 6 caractères et n’incluant pas de majuscule :

$ pwgen 6 -A

Une autre liste sans chiffre, ni de caractère ambigüe :

$ pwgen -0B

Créer 3 mots de passe de 6 caractères :

$ pwgen 6 3

Voilà un outil qui facilitera grandement la création de vos mots de passe .

Lien :

Page officielle

Anamnesis, un presse-papier original

David Lopes Ferreira — Mon, 18 Jul 2011 19:16:47 +0000

Anamnesis est une gestionnaire de presse-papier (Clipboard History Manager) à l’image d’un Parcellite ou encore de Glippy. Un de plus me diriez vous, sauf que celui-ci à l’avantage d’être utilisable en mode texte. Une fois le daemon de l’application lancé, ne cherchez pas la moindre icône dans la barre de notification : Il n’y en a pas… Anamnesis se lance soit à l’aide d’un raccourci clavier ou tout simplement dans votre terminal favori .

Un vrai bonheur pour les amateurs d’applications légères !

Autant vous dire de suite : Anamnesis souffrira selon moi d’une mauvaise intégration dans des environnements comme Gnome ou KDE. La raison est simple, celui-ci s’ouvre dans une fenêtre qui lui est propre ! On aime ou on déteste, mais il va s’en dire que les utilisateurs de tiling manager dont les fenêtres ne se chevauchent pas s’en donneront à cœur joie pour les raisons suivante:

Grande lisibilité.
Simplicité d’utilisation.
Fonction de recherche intégrée.
Rapidité d’exécution.

Une fois Anamnesis installé sur mon desktop, j’ai très vite oublié l’existence de Parcellite bien que j’utilisais celui-ci de manière transparente : Appel par raccourci clavier et pas de zone de notification. C’est bien simple, on devient vite accroc à la fonction de recherche intégrée, il ne manque plus que le support de la coloration syntaxique des URLs pour que Anamnesis soit parfait !

Screenshot :

Installation :

Comme d’habitude, rien de bien difficile, ouvrez votre terminal et faites :

$ yaourt -S anamnesis

Options :

Voici un rapide coup d’œil sur les options offertes par cette application :

start : Lance le daemon.
stop : Arrête le daemon.
restart : Redémarre le daemon.
b, browser : Affiche le presse papier.
l, list= : Affiche les N dernières lignes.
brief : Affiche une version courte du presse papier. [*]
filter= : Affiche les lignes correspondantes au filtre donné par l’utilisateur. [*]
a, add= : Ajoute une expression au presse papier.
remove : Supprime un élément suivant son ID.
cleanup : Nettoie et optimise Anamnesis.
h, help : Affiche l’aide.

Note : Les options mentionnées par [*] ne fonctionnent qu’avec l’option list=.

Exemples :

Voici quelques exemples d’utilisations, je tiens à préciser qu’il est tout à fait possible d’effectuer une recherche directement à l’affichage du presse-papier.

Magnifique, non ?

Démarrer le service :

$ anamnesis --start

Afficher le presse-papier :

$ anamnesis -b

Afficher le contenu des 20 dernières lignes :

$ anamnesis -l 20

Afficher les lignes contenant « http » parmi les 10 dernières :

$ anamnesis -l 10 --filter="http"

Afficher la version courte des sept dernières lignes :

$ anamnesis -l 7 --brief

 id | clip
-------------------
(13, '|', u"Comme d'habitude, rien de bien difficile, ouvrez votre terminal et faites :")
(12, '|', u"Voici un rapide")
(11, '|', u"Note : Les options")
(10, '|', u"Voici quelques exemples d'utilisations")
(9, '|', u'http://doc.ubuntu-fr.org/glippy')
(8, '|', u'http://doc.ubuntu-fr.org/parcellite')
(7, '|', u'http://anamnesis.sourceforge.net/')

Supprimer ‘http://anamnesis.sourceforge.net/’ en indiquant son ID :

$ anamnesis --remove 7

Ajouter le mot « Clipboard » au presse-papier :

$ anamnesis -a "Clipboard"

Voilà, il ne vous reste plus qu’a intégrer correctement Anamnesis à votre environnement ! Un grand merci à Paul pour m’avoir fait découvrir cette application .

Lien :

Page officielle

Besoin d’aide ?

Calcurse : Un organisateur personnel en mode texte

David Lopes Ferreira — Thu, 30 Jun 2011 18:37:47 +0000

Je continue la présentation d’applications en mode texte avec aujourd’hui Calcurse qui est un programme permettant de gérer simplement vos tâches et rendez-vous. Disposant d’une interface intuitive et intégralement en français, Calcurse met à votre disposition agenda, calendrier ou encore TODO-list.

Plus aucune raison à présent de louper un rendez-vous !

L’interface de Calcurse est donc divisée en trois parties, la navigation entres celles-ci se faisant à l’aide de la touche de tabulation. Pour le reste, j’avoue sans mal que la prise en main est enfantine : Toutes les actions pouvant être effectuées sont affichées à l’écran ! L’utilisation au clavier est assez proche d’un Vim, ce qui satisfera bon nombre d’entre vous, j’en suis sûr !

Si vous êtes à la recherche d’un organisateur personnel simple, léger et efficace, Calcurse semble être un excellent choix. N’hésitez surtout pas à l’essayer !

Screenshots:

Installation :

Comme d’habitude il n’y aura rien de compliqué. Ouvrez un terminal et faites :

$ yaourt -S calcurse

Pour lancer l’application :

$ calcurse

Configuration :

Chose assez surprenante, la configuration de Calcurse ne se fait pas par le biais d’un fichier dédié ! Bien que cela soit possible ( Pour les puristes ), il est préférable de modifier les préférences directement dans Calcurse : Une approche différente mais qui se montre efficace et intuitive.

Malgré la simplicité d’utilisation, je vais tout de même vous indiquer une suite de raccourcis clavier, qui je l’espère vous aideront dans vos premiers pas :

[ Tab ] : Permet de naviguer entre les rendez-vous, le calendrier et la liste des tâches. #All
[ j ], [ k ], [ l ], [ h ] : Touches de navigation. #All
[ o ] : Affiche les autres options disponibles. #All
[ Ctrl + n ], [ Ctrl + p ] : Modifie l’affichage du calendrier. #CAL
[ 0 ], [ $ ] : Aller en début/fin de semaine. #CAL
[ Ctrl + a ] : Ajouter un rendez-vous. #CAL
[ Ctrl + t ] : Ajouter un tâche. #CAL
[ a ] : Ajouter. #Tâche + #RDV
[ d ] : effacer. #Tâche + #RDV
[ e ] : Éditer. #Tâche + #RDV
[ v ] : Visualiser. #Tâche + #RDV
[ g ] : Se rendre à une date précise ( mm/dd/yyyy ). #Tâche + #CAL
[ > ] : Visualiser la note.#Tâche + RDV
[ n ] : Éditer une note. #Tâche + #RDV
[ + ], [ - ] : Modifier la priorité. #Tâche
[ Ctrl + r ] : Retracer. #RDV
[ x ] : Exporter des données ( Ical, Pcal ). #All
[ i ] : Importer des données ( Ical). #All
[ ? ] : Affiche l’aide. #All
[ s ] : Sauvegarde. #All
[ c ] : Configuration. #All
[ q ] : Quitter l’application. #All

À savoir que tout ou presque peut être modifié, ce qui laisse une grande marge de manœuvre à l’utilisateur. Disposition, couleur, raccourcis clavier ou encore le type de notification sont modifiables selon vos besoins !

Lien :

Site officiel

Dans la même catégorie :

Osmo : Un organisateur simple et efficace

wgetpaste : Simplifiez-vous la vie !

David Lopes Ferreira — Tue, 28 Jun 2011 21:19:33 +0000

Vous utilisez de manière régulière les services proposés par les sites tels que pastebin, codepad ou encore dpaste ? Vous allez alors très certainement adorer wgetpaste !

Cette application en ligne de commande vous permettra d’envoyer vos fichiers au format texte ou autre vers le service désiré mais également le résultat d’une commande : Une fonctionnalité bien pratique qui vous évitera d’interminables copier/coller !

Encore une application en ligne de commande ?

Simple d’utilisation, wgetpaste permet également de copier directement l’adresse obtenue dans le presse papier : Il ne vous restera plus qu’a donner ce lien à qui de droit !

Installation :

Ouvrez un terminal et faites :

$ yaourt -S wgetpaste

How to :

Syntaxe :

$ wgetpaste [option(s)] [commande] [fichier]

Options principales :

Voici une petite liste des options supportées par wgetpaste :

-S : Liste les services disponibles.
-s : Utilise le service indiqué.
-L : Affiche les langages supportés pour la coloration syntaxique.
-l : Utilise le langage désiré.
-E : Liste la durée de vie disponible sur le service utilisé.
-e : Utilise le délai d’expiration indiqué.
-c : Envoie le résultat de la commande.
-X : Copie l’Url obtenue vers le presse papier primaire.
-C : Copie l’url obtenue vers le clipboard.
-u : Transforme l’Url grâce au service tinurl.
-h : Affiche l’aide.

D’autres fonctionnalités sont présentes, pour les découvrir, faites simplement :

$ wgetpaste -h

Fichier de configuration :

Il est possible de créer un fichier de configuration stipulant le service à utiliser, le type de fichier, l’auteur ou encore de définir le délai d’expiration. Il vous suffit pour cela de créer le fichier .wgetpaste.conf dans votre /home :

$ vim ~/.wgetpaste.conf

Voici un exemple de fichier :

#!/bin/bash
 
## Pseudo ##
 
DEFAULT_NICK="David"
 
## Service par défaut ( ca, codepad, dpaste, osl, pocoo) ##
DEFAULT_SERVICE="ca"
 
## Langage par défaut ( Bash, c++, HTML, Java, Perl, PHP, Plain Text, etc... ) ##
DEFAULT_LANGUAGE_ca="Plain Text"
DEFAULT_LANGUAGE_pocoo="Bash"
 
## Délai d'expiration ##
DEFAULT_EXPIRATION_ca="1 month"

Exemples d’utilisation :

Envoyer le fichier ~/.xinitrc :

$ wgetpaste ~/.xinitrc

Envoyer le résultat de la commande df :

$ wgetpaste -c df

Envoyer le résultat de la commande lscpu vers le service codepad en la copiant dans le presse papier primaire :

$ wgetpaste -s codepad -X -c lscpu

Envoyer le contenu du fichier fstab en indiquant le type de fichier vers le service dpaste :

$ wgetpaste -s dpaste /etc/fstab -l "Plain Text"

Simple non ? Et plus aucune raison pour polluer un forum avec vos fichiers de configuration !

Lien :

Site officiel

Atool : Les archives faciles !

David Lopes Ferreira — Mon, 20 Jun 2011 21:07:59 +0000

Vous êtes embêtés avec la gestion fastidieuse des différentes syntaxes propres à chaque type d’archive ? Atool est la solution ! Cet utilitaire en ligne de commande permet de gérer de manière simple et efficace toutes vos archives indifféremment de leurs types .

La liste des formats supportés par Atool vous conviendra très certainement, en voici la preuve : .tar.gz, .tar.bz, .tar.bz2,.tar.Z, .tar.lzo, .tar.lz, .tar.xz, .tar.7z, .tar, .zip, .jar, .rar, .7z, .alz, .ace, .a, .arj, .arc, .rpm, .deb, .cab, .gz, .bz, .bz2, .Z, .lzma, .lzo, .lz, .xz, .rz, .lrz, .7z, .cpio.

Pas mal, non ?

L’utilisation d’Atool possède le grand avantage d’être simplifiée au maximum, notamment avec des fonctions comme aunpack ou apack qui permettent respectivement de décompresser ou de créer une archive. Inutile donc de regarder la documentation d’un .tar ou d’un .zip pour arriver à vos fins.

Bref, Atool vous rendra bien des services surtout si vous utilisez un gestionnaire de fichiers en mode texte !

Installation :

Ouvrez votre terminal et inscrivez simplement :

$ yaourt -S atool

How to :

Créer une archive :

$ atool -a [archive] [fichiers]

$ apack [archive] [fichiers]

Décompresser une archive :

$ atool -x [archive]

$ aunpack [archive]

Décompresser une archive dans un autre répertoire :

$ atool -X [archive] [destination]

$ apack [archive] [destination]

Lister le contenu d’une archive :

$ atool -l [archive]

$ als [archive]

Comparer deux archives :

$ atool -d [archive1] [archive2]

$ adiff [archive1] [archive2]

Archiver une archive dans un format différent :

$ arepack [ancien_format] [nouveau_format]

En pratique :

Histoire de bien comprendre le fonctionnement de ces différents outils voici un petit exercice :

Création du répertoire ~/exercice/dir/ :

$ mkdir -p ~/exercice/dir/

Ajout du fichier file_1 :

$ touch ~/exercice/dir/file_1

Déplacement dans le répertoire ~/exercice :

$ cd ~/exercice/

Création d’un archive au format tar.gz contenant le répertoire /dir :

$ apack archive_1.tar.gz dir

Listing des fichiers présents dans l’archive obtenue :

$ als archive_1.tar.gz

Archivage dans un autre format ( .tar.gz / .zip) :

$ arepack archive_1.tar.gz archive_1.zip

Ajout du fichier file_2 :

$ touch ~/exercice/dir/file_2

Création d’une archive au format .tar :

$ apack archive_2.tar dir

Visualiser les différences entres deux archives :

$ adiff archive_1.tar.gz archive_2.tar

Fin de l’exercice ! Comme d’habitude je conseille vivement de lire la documentation en faisant un simple :

$ man atool

De nombreux conseils y sont présents ainsi qu’une explication concernant la création d’un fichier de configuration.

Voilà un gestionnaire d’archives simple et efficace !

Lien :

Site officiel

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