Au programme :

• Découverte de l’univers des logiciels libres.
• Installation d’un système GNU/Linux, ainsi que des logiciels libres sur votre ordinateur.
• Conférences.

Flyers :

Adresse :

• Exia.cesi, 7 rue Diderot 62000 Arras

Horaire :

• De 16h30 à 20h30

Venez nombreux et n’hésitez pas à apporter votre ordinateur, des bénévoles seront là pour vous aider à l’installation mais aussi pour configurer avec soin votre système !

Il y aura de grandes chances à ce que je sois présent Sauf si mon employeur en décide autrement…

Lien :

• Annonce officielle

Voici un petit billet de la catégorie pense-bête qui je l’espère trouvera son utilité !

Installant de manière régulière des systèmes GNU/Linux sur des ordinateurs plus ou moins récents, un problème se posait inéluctablement : Je n’ai tout simplement pas accès à la box… Du moins, je n’ai pas d’accès physique « pratique ». En d’autres termes, il faudrait relier ces ordinateurs avec un câble d’une bonne trentaine de mètres : Inconcevable et peu pratique quoi qu’il en soit !

Vous serez sûrement d’accord qu’installer un système sur un ordinateur n’ayant pas de de carte wifi ou  qui n’est tout simplement pas reconnue lors de l’installation n’est pas une chose aisée.

En toute logique et afin de régler ce problème, le partage de connexion internet se trouve être pour moi une solution simple, rapide et efficace d’arriver à mes fins.

Le cas de figure :

• Le PC n°1 accède à internet via un réseau wifi délivré par une box.
• Le PC n°2 ne possède pas de carte wifi.
• La box se situe trop loin pour espérer y relier le PC n°2.
• La solution consiste donc à utiliser le PC 1 afin de partager sa connexion internet avec le PC N°2.

Illustration :

How to :

Note : Les opérations suivantes ont été réalisées sous Ubuntu 10.10 Maverick

Pour commencer, faites un clic droit sur l’icône de réseau situé dans la zone de notification puis choisissez « Modifications des connexions… »

Vous pouvez aussi accéder à cette fonctionnalité en vous rendant dans le menu Système → Préférences → Connexions réseau.

Sélectionnez à présent votre carte ethernet, qui se nomme ici « AUTO eth0 »  puis cliquez sur le bouton « Modifier« .

Une nouvelle boite de dialogue apparaît, rendez vous dans l’onglet « Paramètres IPv4 » puis modifiez l’entrée « Méthode » via le menu déroulant pour y choisir « Partagé avec d’autres ordinateurs« .

Cliquer sur le bouton « Appliquer » afin de valider la modification.

Votre mot de passe administrateur vous sera alors demandé, saisissez le et validez. Il ne vous reste plus qu’a connecté le PC n°2 au PC n°1 : Il pourra enfin accéder à internet !

Simple non ?

Lien :

Documentation sur Ubuntu-fr.org

How to :

Afin d’arriver à ce résultat deux solutions existent :

Via xinitrc :

La méthode est simple et pour le moins universelle, c’est celle que j’utilise actuellement :

$ nano ~/.xinitrc

#!/bin/sh
 
exec ck-launch-session dbus-launch wmfs & wmpid=$!
 
parcellite -n &
volumeicon &
feh --bg-scale ~/.wallpaper/029-wall.png &
 
wait $wmpid

Évidement, on n’oublie pas de rendre exécutable le script :

$ chmod +x ~/.xinitrc

Via autostart.sh :

Si vous êtes utilisateurs d’OpenBox vous connaissez très certainement le fichier autostart.sh. Pour ceux qui ne le savent pas, il ‘s’agit d’un simple script bash où sont inscrites les applications à lancer. Et bien sachez que sous WMFS, il est possible de faire à peut prêt la même chose .

Créez tout d’abord le fichier autostart.sh en le rendant par la même occasion exécutable :

$ touch ~/.config/wmfs/autostart.sh

$ chmod +x ~/.config/wmfs/autostart.sh

À présent, il suffit de faire appel à ce script dans la section [root] :

$ nano ~/.config/wmfs/wmfsrc

[root]
# Command you can execute to set the background.
background_command = "~/.config/wmfs/autostart.sh"
 
[mouse] button = "4" func = "tag_next"              [/mouse]
[mouse] button = "5" func = "tag_prev"              [/mouse]
[mouse] button = "3" func = "menu" cmd = "rootmenu" [/mouse]
[/root]

Contrairement au fichier .xinitrc, il ne faut pas bêtement indiquer les applications à lancer… Pourquoi ? Tout simplement car lorsque WMFS est rechargé, c’est l’ensemble qui l’est, y compris le fichier autostart.sh !
Vous vous retrouverez alors avec plusieurs instances de vos applications, ce qui est assez désagréable.

Voilà donc comment faire :

$ nano ~/.config/wmfs/autostart.sh

#!/bin/sh
 
if [ -z $(pidof parcellite) ]; then
parcellite -n &
fi
 
if [ -z $(pidof volumeicon) ]; then
volumeicon &
fi
 
feh --bg-scale ~/.wallpaper/029-wall.png &

Petite explication :

• L’opérateur de comparaison -z vérifie si la chaîne de caractères est vide.
• La commande pidof recherche les numéros de processus ( PID ) portant le nom du programme indiqué.

Voici la syntaxe :

if [ -z $(pidof nom_du_programme) ]; then
	nom_du_programme &
fi

Littéralement, la syntaxe serait la suivante :

si [ Le PID prog n'existe pas ] ; alors
	prog est lancé &
fin de la condition

Il ne vous reste plus qu’a choisir la méthode qui vous convient le mieux !

Liens :

• xinitrc sur le wiki debian.org
• xinitrc sur le wiki archlinux.org

Dans la même catégorie :

• WMFS, acte I : Installation
• En route vers WMFS

Je vous l’accorde ça ne sert pas vraiment à grand chose ! Enfin ça peut toujours servir…

The Widget Factory permet donc de mettre en évidence les thèmes installés sur votre système : L’utilisateur choisi simplement un thème via une liste déroulante et l’application se charge de l’afficher !

Screenshots :

Installation :

Ubuntu :

The Widget Factory est disponible dans les dépôts universe, pour l’installer ouvrez votre terminal et faites :

$ sudo apt-get update

$ sudo apt-get install thewidgetfactory

Pour lancer l’application :

$ twf

Arch Linux :

Comme d’habitude un petit coup de yaourt pour la forme :

$ yaourt -S twf

Pour lancer The Widget Factory :

$ twf

Bon amusement !

Liens :

• Page officielle
• The Widget Factory sur ubuntu-fr.org
• The Widget Factory sur AUR

Après vous avoir fait une brève présentation de WMFS dans un précédent article, voici l’un des premiers « How to » lié à ce tiling manager.

Étant donné que j’utilise WMFS depuis peu, j’ai l’intention de partager mes découvertes concernant celui-ci au fil du temps. Pour faire court, cet article est à considérer comme le premier d’une longue série !

Dans ce premier billet, il sera simplement question d’installer ce gestionnaire de fenêtre et de voir brièvement le fichier de configuration dédié.

En route vers WMFS !

Installation :

Arch Linux :

WMFS est disponible via le dépôt d’utilisateur AUR, celui-ci étant en constante évolution, je vous conseille d’installer la version GIT du paquet :

$ yaourt -S wmfs-git

Ubuntu / Debian :

Des paquets au format .deb pour les architectures 32 et 64 bit sont disponibles, téléchargez tout d’abord le paquet adéquat en vous rendant à l’adresse suivante : http://hramn.icedslash.com/desu/

Installez ensuite le paquet :

# dpkg -i wmfs_*.deb

Merci à engil qui s’occupe de la mise à jour des paquets !

Pour les autres distributions ou par simple curiosité, je vous conseille vivement de vous rendre à la page du wiki dédiée à l’installation de WMFS : http://wmfs.info/projects/wmfs/wiki

Post-installation :

Le fichier de configuration par défaut se situe dans le répertoire : /etc/xdg/wmfs, il sera donc nécessaire de copier celui-ci dans votre /home :

$ mkdir -p ~/.config/wmfs

$ cp /etc/xdg/wmfs/wmfsrc ~/.config/wmfs/wmfsrc

Lancement :

J’ai pour habitude de ne pas utiliser de login manager, il m’a donc suffit de modifier le fichier .xinitrc :

$ nano ~/.xinitrc

#!/bin/sh
 
exec ck-launch-session dbus-launch wmfs

Un simple startx suffit pour lancer la session :

$ startx

Si vous utilisez un gestionnaire de démarrage tel que Slim, GDM ou encore KDM, veuillez vous référer à la documentation adéquate.

Premier contact :

Je vous l’accorde, après le premier lancement on peut qualifier WMFS d’austère… Mais voyons de suite de quoi il se compose :

• bar : Tableau de bord qui regroupe les fonctionnalités layouts, tags, selbar, launcher, systray et status.
• Layouts : Nom donné à la mise en page de l’espace de travail.
• Tags : Espaces de travail, 9 par défaut.
• Menu : Menu principal de WMFS qui apparaît par défaut via un clic droit.
• Systray : Zone de notification.
• Status : Sert à afficher des informations, Conky par exemple.
• Launcher : Lanceur d’application similaire à Gmrun, la combinaison des touches [ Alt + P ] permet de l’activer.

• Client : Nom des fenêtres.
• Titlebar : Barre de « décoration » des fênetres, elle se compose d’un bouton et du titre du client.
• Selbar : Indique le client qui a le focus, par défaut un clic droit permet d’obtenir la liste de tout les clients.

À présent, voici une liste des principaux raccourcis clavier :

• [ Ctrl + Left ] [ Ctrl + Right ] : Passe au tag suivant/précédent.
• [ Alt + Tab ] [ Alt + Shift + Tab ] : Passe au client suivant/précédent.
• [ Alt + Q ] : Quitte le client qui a le focus.
• [ Alt + P ] : Active le launcher.
• [ Alt + space ] : Modifie le type de layout.
• [ Ctrl + Alt + R ] : Recharge le fichier de configuration.
• [ Alt + F ] : Active le mode flottant sur la fenêtre qui a le focus.
• [ Alt + L ], [ Alt + H ] : Modifie la taille de la fenêtre en position master.

Bien évidement WMFS vous permet de modifier, d’ajouter ou encore de supprimer des raccourcis clavier.

Configuration :

La configuration de WMFS s’articule autour d’un unique fichier nommé wmfsrc que voici :

#
# This is the default wmfs config file, copy it to
# ~/.config/wmfs/wmfsrc and edit it.
#
 
# Include file to split configuration
# @include "~/.config/wmfs/menu-wmfsrc"
 
[misc]
        font                  = "dejavu-10"
        raisefocus            = true
        raiseswitch           = false
        focus_follow_mouse    = true
        focus_follow_movement = false
        opacity               = 255
 
        # focus_pointer_click: click on unfocused client area:
        # true  -- default, set focus
        # false -- click go to client; including dockapps
        focus_pointer_click = true
        status_timing      = 1     #seconds
        # status_path       = "~/.config/wmfs/status.sh"
[/misc]
 
[bar]
        bg     = "#191919"
        fg     = "#D4D4D4"
        border = true
        #height = "-1"
 
        light_shade =  0.10
        dark_shade  = -0.10
 
        [systray]
                # Enable/disable systray
                active = true
 
                # Screen of systray
                screen = 0
 
                # Spacing between tray icons
                spacing = 3
        [/systray]
 
        # Remove this section to disable the selbar.
        [selbar]
                bg = "#191919"
                fg = "#D4D4ff"
 
                # Cut title length
                # max_length = 25
 
                [mouse] button = "3" func = "clientlist"  [/mouse]
                [mouse] button = "4" func = "client_next" [/mouse]
                [mouse] button = "5" func = "client_prev" [/mouse]
        [/selbar]
 
[/bar]
 
[layouts]
        fg = "#191919"
        bg = "#7E89A2"
 
        # Border around the layout button.
        border = true
 
        # Value menu or switch.
        system = "menu"
 
        # Value left or right.
        placement = "right"
 
        # Keep layout geo for free layout
        keep_layout_geo = false
 
        # Symbol displayed for the selected layout in the list
        selected_layout_symbol = "*"
 
        # Width of layout button
        # layout_button_width = x
 
        # Tiling layouts.
        [layout] type = "tile_right"         symbol = "RIGHT"    [/layout]
        [layout] type = "tile_left"          symbol = "LEFT"     [/layout]
        [layout] type = "tile_top"           symbol = "TOP"      [/layout]
        [layout] type = "tile_bottom"        symbol = "BOTTOM"   [/layout]
        [layout] type = "tile_grid"          symbol = "GRID_H"   [/layout]
        [layout] type = "tile_grid_vertical" symbol = "GRID_V"   [/layout]
        [layout] type = "mirror_vertical"    symbol = "MIRROR_V" [/layout]
        [layout] type = "mirror_horizontal"  symbol = "MIRROR_H" [/layout]
 
        # Other layouts.
        [layout] type = "max"   symbol = "MAX"  [/layout]
        [layout] type = "free"  symbol = "FREE" [/layout]
 
[/layouts]
 
[tags]
        [default_tag]
             name             = "new tag"
             mwfact           = 0.5
             nmaster          = 1
             layout           = "tile_right"
             resizehint       = false
             infobar_position = "top"
        [/default_tag]
 
        # whether client_next on the last tag will send you on the first
        # and client_prev on the first tag will send you on the last one
        tag_round      = false
 
        # Going twice on the same tag will bring you back on the previous one
        tag_auto_prev  = true
 
        occupied_bg    = "#003366"
        occupied_fg    = "#D4D4D4"
        sel_fg         = "#191919"
        sel_bg         = "#7E89A2"
        urgent_bg      = "#DD1111"
        urgent_fg      = "#000000"
 
        # If true, number of the tag will be used for name
        name_count     = false
        #default_name   = "new tag" # deprecated, use [default_tag] instead
        #default_layout = "tile_right" # deprecated, use [default_tag] instead
 
        # Border around the tag buttons.
        border      = true
 
        # Hide empty tags in tag list
        autohide    = false
 
        # Mouse buttons action on tag.
        mouse_button_tag_sel       = "1"
        mouse_button_tag_transfert = "2"
        mouse_button_tag_add       = "3"
        mouse_button_tag_next      = "4"
        mouse_button_tag_prev      = "5"
 
        [tag]
                name             = "one"
                screen           = 0
                mwfact           = 0.65
                nmaster          = 1
                layout           = "tile_right"
                resizehint       = false
                infobar_position = "top"
                above_fc         = false
                #[mouse] [/mouse] Possible multi mouse section
        [/tag]
 
        # clients option is *DEPRECATED* but works, see [rules] section
        [tag] name = "two"  clients = {"Browser"} [/tag]
        [tag] name = "three" [/tag]
        [tag] name = "four"  [/tag]
        [tag] name = "five"  [/tag]
        [tag] name = "six"   [/tag]
        [tag] name = "seven" [/tag]
        [tag] name = "eight" [/tag]
        [tag] name = "nine"  [/tag]
[/tags]
 
[root]
       # Command you can execute to set the background.
        background_command = "xsetroot -solid black"
 
        [mouse] button = "4" func = "tag_next"              [/mouse]
        [mouse] button = "5" func = "tag_prev"              [/mouse]
        [mouse] button = "3" func = "menu" cmd = "rootmenu" [/mouse]
[/root]
 
[client]
        client_round         = true
        client_auto_center   = false
        border_height        = 3
        border_shadow        = true
        border_normal        = "#191919"
        border_focus         = "#003366"
        place_at_mouse       = false
        resize_corner_normal = "#191919"
        resize_corner_focus  = "#003366"
        set_new_win_master   = true
        client_tile_raise    = false
        new_client_get_mouse = false
 
        # send all client that have no tag rule in this default tag
        #default_open_tag     = 4
        # same as above but for the screen
        #default_open_screen  = 1
 
        # Space between tiled clients
        padding = 0
 
        # Modifier for mouse use
        modifier = "Alt"
 
        light_shade =  0.10
        dark_shade  = -0.10
 
        # *DEPRECATED* but works, see [rules] section
        # Set automatic free or max client
        # autofree = "xterm|MPlayer"
        # automax  = "Navigator"
 
        [mouse] button = "1" func = "client_raise" [/mouse]
        [mouse] button = "1" func = "mouse_move"   [/mouse]
        [mouse] button = "3" func = "client_raise" [/mouse]
        [mouse] button = "3" func = "mouse_resize" [/mouse]
 
        # Remove this section to delete the titlebar.
        [titlebar]
                stipple   = false
                height    = 12
                fg_normal = "#7E89A2"
                fg_focus  = "#9F9AB3"
 
                [mouse] button = "1" func = "client_raise" [/mouse]
                [mouse] button = "1" func = "mouse_move"   [/mouse]
                [mouse] button = "3" func = "client_raise" [/mouse]
                [mouse] button = "3" func = "mouse_resize" [/mouse]
 
                [button]
                        # Available "free", "max", "tile" flags or button.
                        flags = "free,max,tile"
                        [mouse] button = "1" func = "client_kill"             [/mouse]
                        [mouse] button = "3" func = "menu" cmd = "clientmenu" [/mouse]
 
                        [line] coord = {1, 1, 4, 1} [/line]
                        [line] coord = {1, 1, 1, 4} [/line]
                        [line] coord = {1, 4, 4, 4} [/line]
                [/button]
        [/titlebar]
[/client]
 
[rules]
       # Example of rule for MPlayer
       [rule]
               instance      = "xv"       # First part of WM_CLASS
               class         = "MPlayer"  # Seconf part of WM_CLASS, not needed if first part is correct
               # role        = ""         # WM_WINDOW_ROLE
               screen        = 0          # Screen to use
               tag           = 2          # Tag number of apps
               free          = true       # Set automatic free client
               max           = false      # Set automatic maximized client
               follow_client = false      # follow the client
               ignore_tags   = false      # ignore tag (free mode)
               follow_client = false      # if the client open in an other tag/screen, follow it.
       [/rule]
[/rules]
 
[menu]
        # Default menu, binded on the root window, button 3.
        [set_menu]
                name = "rootmenu"
 
                # place_at_mouse = false
                # x = 40 y = 50
 
                # Available "center", "left", "right" menu align. Default: "center".
                align = "left"
 
                fg_focus  = "#191919" bg_focus  = "#7E89A2"
                fg_normal = "#9F9AB3" bg_normal = "#191919"
 
                [item] name = "Terminal"        func = "spawn" cmd = "urxvt || xterm || gnome-terminal" [/item]
                [item] name = "Applications" submenu = "appmenu"                   [/item]
                [item] name = "Next tag"        func = "tag_next"                  [/item]
                [item] name = "Previous tag"    func = "tag_prev"                  [/item]
                [item] name = "Next layout"     func = "layout_next"               [/item]
                [item] name = "Previous layout" func = "layout_prev"               [/item]
                [item] name = "Toggle infobar"  func = "toggle_infobar_position"   [/item]
                [item] name = "Quit WMFS"       func = "quit"                      [/item]
        [/set_menu]
 
        [set_menu]
                name = "appmenu"
                align = "left"
 
                fg_focus  = "#191919" bg_focus  = "#7E89A2"
                fg_normal = "#9F9AB3" bg_normal = "#191919"
 
                [item] name = "Browser"         func = "spawn" cmd = "firefox"     [/item]
                [item] name = "Calculator"      func = "spawn" cmd = "xcalc"       [/item]
        [/set_menu]
 
        [set_menu]
                name = "clientmenu"
 
                fg_focus  = "#D4D4D4" bg_focus  = "#003366"
                fg_normal = "#D4D4D4" bg_normal = "#191919"
 
                # Check items: possible 'check_max' or 'check_free'.
                [item] name = "Close"    func = "client_kill"                      [/item]
                [item] name = "Maximize" func = "toggle_max"  check = "check_max"  [/item]
                [item] name = "Free"     func = "toggle_free" check = "check_free" [/item]
        [/set_menu]
[/menu]
 
[launcher]
        [set_launcher]
                # Limit size of the launcher window (px)
                width_limit = 300
 
                name = "launcher_exec"
                prompt = "Exec: "
                command = "exec"
        [/set_launcher]
 
        #ViWMFS : manage wmfs with vi-based command.
        [set_launcher]
                name = "viwmfs"
                prompt = "> "
                command = "wmfs -V"
        [/set_launcher]
[/launcher]
 
[keys]
         # Reload the configuration of wmfs.
        [key] mod = {"Alt", "Control"} key = "r" func = "reload" [/key]
 
        # Open a terminal.
        [key] mod = {"Control"} key = "Return" func = "spawn" cmd = "xterm" [/key]
 
        # Kill the selected client.
        [key] mod = {"Alt"} key = "q" func = "client_kill" [/key]
 
        # Quit wmfs.
        [key] mod = {"Control", "Alt", "Shift"} key = "q" func = "quit" [/key]
 
        # Swap current client with the next.
        [key] mod = {"Alt"} key = "t" func = "client_swap_next" [/key]
 
        # Swap current client with the previous.
        [key] mod = {"Alt", "Shift"} key = "t" func = "client_swap_prev" [/key]
 
        # Toggle maximum the selected client
        [key] mod = {"Alt"} key = "m" func = "toggle_max" [/key]
 
        # Toggle free the selected client.
        [key] mod = {"Alt"} key = "f" func = "toggle_free" [/key]
 
        # Toggle the position of the infobar.
        [key] mod = {"Alt"} key = "b" func = "toggle_infobar_position" [/key]
        [key] mod = {"Alt", "Shift"} key = "b" func = "toggle_infobar_display" [/key]
 
        # Toggle the resizehint of the current tag/screen
        [key] mod = {"Shift", "Control"} key = "r" func = "toggle_resizehint" [/key]
 
        # Toggle the tag_autohide mode
        [key] mod = {"Shift", "Control"} key = "t" func = "toggle_tagautohide" [/key]
 
        # Select the next client.
        [key] mod = {"Alt"} key = "Tab" func = "client_next" [/key]
 
        # Select the previous client.
        [key] mod = {"Alt","Shift"} key = "Tab" func = "client_prev" [/key]
 
        # Select the next tag.
        [key] mod = {"Control"} key = "Right" func = "tag_next" [/key]
 
        # Select the previous tag.
        [key] mod = {"Control"} key = "Left" func = "tag_prev" [/key]
 
        # Select the next visible tag.
        [key] mod = {"Control","Alt"} key = "Right" func = "tag_next_visible" [/key]
 
        # Select the previous visible tag.
        [key] mod = {"Control","Alt"} key = "Left" func = "tag_prev_visible" [/key]
 
        # Set the next layout.
        [key] mod = {"Alt"} key = "space" func = "layout_next" [/key]
 
        # Set the previous layout.
        [key] mod = {"Alt", "Shift"} key = "space" func = "layout_prev" [/key]
 
        # Increase mwfact.
        [key] mod = {"Alt"} key = "l" func = "set_mwfact" cmd = "+0.025" [/key]
 
        # Decrease mwfact.
        [key] mod = {"Alt"} key = "h" func = "set_mwfact" cmd = "-0.025" [/key]
 
        # Increase nmaster.
        [key] mod = {"Alt"} key = "d" func = "set_nmaster" cmd = "+1" [/key]
 
        # Decease nmaster.
        [key] mod = {"Alt", "Shift"} key = "d" func = "set_nmaster" cmd = "-1" [/key]
 
        #Launcher.
        [key] mod = {"Alt"} key = "p" func = "launcher" cmd = "launcher_exec" [/key]
 
        #ViWMFS
        [key] mod = {"Alt"} key = "Escape" func = "launcher" cmd = "viwmfs" [/key]
 
        # Set the tag x.
        [key] mod = {"Alt"} key = "F1" func = "tag" cmd = "1" [/key]
        [key] mod = {"Alt"} key = "F2" func = "tag" cmd = "2" [/key]
        [key] mod = {"Alt"} key = "F3" func = "tag" cmd = "3" [/key]
        [key] mod = {"Alt"} key = "F4" func = "tag" cmd = "4" [/key]
        [key] mod = {"Alt"} key = "F5" func = "tag" cmd = "5" [/key]
        [key] mod = {"Alt"} key = "F6" func = "tag" cmd = "6" [/key]
        [key] mod = {"Alt"} key = "F7" func = "tag" cmd = "7" [/key]
        [key] mod = {"Alt"} key = "F8" func = "tag" cmd = "8" [/key]
        [key] mod = {"Alt"} key = "F9" func = "tag" cmd = "9" [/key]
 
        # Transfert selected client to x.
        [key] mod = {"Alt", "Shift"} key = "F1" func = "tag_transfert" cmd ="1" [/key]
        [key] mod = {"Alt", "Shift"} key = "F2" func = "tag_transfert" cmd ="2" [/key]
        [key] mod = {"Alt", "Shift"} key = "F3" func = "tag_transfert" cmd ="3" [/key]
        [key] mod = {"Alt", "Shift"} key = "F4" func = "tag_transfert" cmd ="4" [/key]
        [key] mod = {"Alt", "Shift"} key = "F5" func = "tag_transfert" cmd ="5" [/key]
        [key] mod = {"Alt", "Shift"} key = "F6" func = "tag_transfert" cmd ="6" [/key]
        [key] mod = {"Alt", "Shift"} key = "F7" func = "tag_transfert" cmd ="7" [/key]
        [key] mod = {"Alt", "Shift"} key = "F8" func = "tag_transfert" cmd ="8" [/key]
        [key] mod = {"Alt", "Shift"} key = "F9" func = "tag_transfert" cmd ="9" [/key]
 
        # Toggle additional tags (x) on the current tag
        [key] mod = {"Alt", "Super"} key = "F1" func = "tag_toggle_additional" cmd ="1" [/key]
        [key] mod = {"Alt", "Super"} key = "F2" func = "tag_toggle_additional" cmd ="2" [/key]
        [key] mod = {"Alt", "Super"} key = "F3" func = "tag_toggle_additional" cmd ="3" [/key]
        [key] mod = {"Alt", "Super"} key = "F4" func = "tag_toggle_additional" cmd ="4" [/key]
        [key] mod = {"Alt", "Super"} key = "F5" func = "tag_toggle_additional" cmd ="5" [/key]
        [key] mod = {"Alt", "Super"} key = "F6" func = "tag_toggle_additional" cmd ="6" [/key]
        [key] mod = {"Alt", "Super"} key = "F7" func = "tag_toggle_additional" cmd ="7" [/key]
        [key] mod = {"Alt", "Super"} key = "F8" func = "tag_toggle_additional" cmd ="8" [/key]
        [key] mod = {"Alt", "Super"} key = "F9" func = "tag_toggle_additional" cmd ="9" [/key]
 
        # change screen
        [key] mod = {"Super"} key = "Tab" func = "screen_next" [/key]
        [key] mod = {"Super", "Shift"} key = "Tab" func = "screen_prev" [/key]
 
        # swap client in the next/prev screen
        [key] mod = {"Super", "Shift"} key = "a" func = "client_screen_next" [/key]
        [key] mod = {"Super", "Shift"} key = "z" func = "client_screen_prev" [/key]
 
        # unlisted fonctions that can be used in [key] func = ""
        # client_focus_{right, left, top, bottom}
        # client_ignore_tag # Toggle the client in ignore_tag (display the client on all tags)
        # tag_prev_sel # go back to the previous selected tag
        # tag_transfert_{next, prev}
        # tag_urgent # go to the urgent tag
        # tag_swap_{next, prev} # swap tag with the previous/next one
        # tag_last # go to the last tag
        # tag_stay_last # toggle the current tag as the last one
        # toggle_abovefc
        # screen_prev_sel # go to the previous screen selected
        # set_layout # set layout. need to be called with cmd = ""
        # ignore_next_client_rules # ignore the rule the next time a rule is called
[/keys]

Comme vous pouvez le voir, celui-ci est parsemé de petits commentaires qui vous aideront à mieux le comprendre.  On peut facilement diviser ce fichier en plusieurs catégories :

• misc : Configuration générale de WMFS.
• bar : Cette section permet de modifier tout ce qui est en rapport avec le tableau de bord : Systray, selbar, etc …
• layouts : Section concernant les divers layouts disponibles.
• tags : C’est ici que l’on configure les tags : Nombres, noms, fonctions, tout ou presque peut être modifié.
• root : Vous allez pouvoir indiquer dans cette section un fichier à lancer automatiquement. Pratique si vous voulez lancer un script similaire à l’autostart.sh d’OpenBox.
• client : Section qui permet de modifier entre autre l’apparence et le comportement des clients.
• rules : Cette section sert à établir des règles, exemple Mplayer s’ouvrira toujours sur le tag 2 et sera en mode « free ».
• menu : On y configure ici tout les menus.
• launcher : Section qui permet de modifier le ou les launcher(s).
• keys : Section concernant les raccourcis clavier.

WMFS à donc l’avantage de proposer un fichier de configuration unique, ce qui est une bonne chose quand on démarre avec un tiling manager. Cependant, il est difficile de s’y retrouver quand on a configuré plusieurs menus et tout ses raccourcis clavier : Le fichier devient de plus en plus long et par la même occasion, il devient de plus en plus pénible à éditer !

Afin de supprimer ce désagrément, il est possible de diviser en plusieurs parties le fichier wmfsrc. Comme vu précédemment, celui-ci se compose de nombreuses catégories, il suffit donc d’attribuer un fichier de configuration à chaque catégories.

Tout d’abord, créez le répertoire qui accueillera tout les fichiers de configuration :

$ mkdir -p ~/.config/wmfs/conf.d

On va y mettre par exemple le fichier keys qui contiendra la section [keys] de notre wmfsrc:

$ touch ~/.config/wmfs/conf.d/keys

$ nano ~/.config/wmfs/conf.d/keys

[keys]
 
#Vos raccourcis clavier
 
[key] mod = {"Super","Alt"} key = "space" func = "menu" cmd = "rootmenu" [/key]
 
[/keys]

Pour finir, il suffit d’appeler ce fichier dans votre wmfsrc :

$ nano ~/.config/wmfs/wmfsrc

Ajoutez la ligne suivante au début du fichier :

@include "~/.config/wmfs/conf.d/keys"

On peut donc très bien avoir un fichier wmfsrc qui ressemble à ça :

@include "~/.config/wmfs/conf.d/misc"
@include "~/.config/wmfs/conf.d/bar"
@include "~/.config/wmfs/conf.d/layouts"
@include "~/.config/wmfs/conf.d/rules"
@include "~/.config/wmfs/conf.d/tags"
@include "~/.config/wmfs/conf.d/root"
@include "~/.config/wmfs/conf.d/client"
@include "~/.config/wmfs/conf.d/menu"
@include "~/.config/wmfs/conf.d/launcher"
@include "~/.config/wmfs/conf.d/keys"

La configuration de WMFS est une tâche relativement aisée mais qui prend pas mal de temps… Je vous conseille d’abuser du raccourci clavier [ Ctrl + Alt + R ] afin de recharger WMFS, cela vous évitera de trop chercher dans le cas d’une mauvaise manipulation !

Pour finir cet article, voici une petite capture d’écran de mon poste de travail ( qui est loin d’être fini ) :

Amusez vous bien et à bientôt pour un autre « how to » concernant WMFS !

Liens :

• Site officiel de WMFS
• Wiki WMFS sur Archlinux.fr
• Documentation sur Ubuntu-fr

Dans la même catégorie :

• En route vers WMFS

Pourquoi ? Tout simplement car j’ai suivi assidûment son blog lors de mon arrivée dans le monde des logiciels libres et je l’avoue sans peine : Il m’a appris beaucoup de choses ! Trêve de bavardages, voici sans plus attendre cet interview :

Bonjour Jean Pierre, Pourrais-tu te présenter à nos lecteurs ?

Bonjour David. Je m’appelle Jean-Pierre Morfin, je vis à Tournon-sur-Rhône en Ardèche, j’ai 39 ans et je suis informaticien dans une société de service en logiciels libres dont je suis cogérant.

JP.Fox n’est qu’un pseudo que j’utilise assez machinalement dans ma vie sociale numérique et dont j’ai même oublié l’origine.

Depuis quand es-tu rentré dans le monde du logiciel libre et pourquoi ?

Dès la fin de mes études, ça fait bientôt 20 ans, j’ai gardé œil sur les alternatives au système d’exploitation DOS/Windows imposé par les fabricants de PC. A l’époque, il y avait Minix ou Coherent, Linux venait de voir le jour mais n’était pas encore connu. Ce qui me plaisait dans ces systèmes, c’était leur « bidouillabilité » comme dirait Tristan Nitot : je me souviens avoir utilisé un minitel branché sur le port série de mon PC comme d’un second terminal. La possibilité de pouvoir resté maitre de son système est la raison fondamentale qui m’a dirigé vers les Logiciels Libres.

Pour des raisons professionnels, j’ai dû supporté Windows pendant très longtemps tout en testant régulièrement, à titre personnel, des distributions GNU/Linux tel que RedHat, Slackware, Suse ou Mandrake. Malheureusement, il y avait toujours une application ou un pilote de périphérique qui manquait pour en faire mon système d’exploitation principal.Puis, en 2005, j’ai découvert Ubuntu, là, j’ai été bluffé par la simplicité d’installation et de reconnaissance des périphériques ainsi que par la communauté d’utilisateurs. La migration, grâce aux applications libres multi-plateforme (Firefox, Thunderbird, OpenOffice…) s’est déroulée sans souci : depuis, plus de Windows à la maison ! Il me restait à franchir le pas au niveau professionnel.

Chez mon précédant employeur, pendant 10 ans, en tant que responsable R&D puis directeur technique, j’ai pu proposer des solutions utilisant des logiciels libres tel que Apache, PHP, MySQL ou Sqlite et intégrer des librairies « open source » compatibles avec la licence propriétaire des logiciels développés par l’entreprise.

Parle nous à présent de ton entreprise.

Fin 2009, j’ai ressenti le besoin d’associer encore plus mon travail et mon engouement pour les logiciels libres. Avec un collègue, Michaël, nous avons donc décidé de quitter nos postes de salariés afin de créer une SSLL (Société de Service en Logiciels Libres). Forts de notre expérience dans l’informatisation d’entreprises, le développement de logiciels ou encore la gestion de projet, nous avons lancé Befox.

Basée à Mauves, près de Valence, notre activité se situe en Rhône Alpes et essentiellement en Ardèche et dans la Drôme. Le Logiciel Libre concerne un peu tout le monde et un peu tous les domaines et nos clients peuvent être des petits artisans, des commerçants, des PME/PMI ou encore des collectivités locales.

Ce qui m’a le plus marqué dans cette expérience, c’est l’entraide qui existe entre les acteurs du Logiciel Libre. On échange facilement nos compétences, nos ressources et les projets incluant plusieurs prestataires ne sont pas rares. Il existe d’ailleurs des réseaux pour fédérer les compétences des différents acteurs et garantir ainsi aux clients qu’ils trouveront toujours un prestataire disponible. Par exemple, Befox fait partie du réseau Viadès.C’est vraiment une chance de pouvoir exercer un métier qui plait et avec des gens qui partagent les mêmes valeurs.

Peux tu nous présenter ton blog ?

Sur ce modeste blog, j’ai essayé de partager quelques astuces concernant Ubuntu essentiellement, les Logiciels Libres en général mais j’y ai aussi développé quelques thèmes qui me tiennent à cœur : écologie, musique, vie à la campagne, développement php…Certains billets sont repris par d’autres sites comme Planet Ubuntu, Planet Libre, Planète PHP ou Planète April.

Hélas, mon activité professionnelle et associative ne me permet pas de continuer de le faire vivre assez régulièrement. Je partage mes points de vue autrement, soit en contribuant sur d’autres sites soit au sein d’associations.

D’autres projets ?

Je participe aussi à la vie de l’association valentinoise G3L qui a pour objet la promotion des logiciels libres en Drôme/Ardèche. Lors de manifestations, elle permet de faire découvrir GNU/Linux et les Logiciels Libres aux particuliers qui sont de plus en plus demandeur de liberté dans leur utilisation quotidienne de l’informatique. Nous leur proposons de les aider dans la recherche d’alternatives libres et dans l’installation de ces solutions. Les membres de l’association réalisent régulièrement des installations de GNU/Linux (souvent Ubuntu) sur les machines des particuliers qui viennent passer une soirée conviviale avec nous.

Si certains Drômois ou Ardéchois sont intéressés, ils peuvent passer le 1er ou 3ème vendredi de chaque mois à partir de 19h30 à la MJC Chateauvert de Valence. Une Install Party y a lieu samedi 19 mars, avec d’autres membres, je m’occupe d’un CD d’installation de Logiciels Libres pour Windows. Cette compilation regroupe des logiciels qui existent, pour la plupart, sous Windows et sous GNU/Linux permettant ainsi aux futurs Linuxiens de s’habituer progressivement aux logiciels qu’ils auront à leur disposition lors du grand saut.

Que souhaiterais-tu pour l’avenir des logiciels libres ?

Ce que je souhaite le plus, c’est que la communauté qui anime le monde du Libre conserve son esprit et que les générations qui arrivent prennent le relais.L’engouement aveugle de nombreuses personnes vers les plateformes fermées comme celles d’Apple, de Facebook ou même de Google, me fait un peu peur. Toutes ces informations personnelles centralisées par quelques prestataires n’est pas une bonne chose pour les libertés individuelles. Même si la plupart des utilisateurs vivent dans des pays où ces libertés sont aujourd’hui respectées, l’Histoire nous a déjà montré que les choses peuvent évoluer assez rapidement et parfois même par la volonté des citoyens.

Heureusement, les alternatives libres continuent de progresser et viendront palier à cette situation en rendant les utilisateurs plus autonomes et donc maitres de leurs données.Sinon, je ne suis pas inquiet pour l’avenir des logiciels libres. La création récente de la Document Foundation, pour garantir la liberté d’OpenOffice en créant LibreOffice, est un bon exemple de la vivacité de la communauté.

Quel sont les distributions que tu utilises et pourquoi ?

Je suis resté fidèle à Ubuntu notamment car je l’ai installé sur beaucoup de PC de mon entourage et que je souhaite avoir un environnement similaire pour pouvoir leur répondre lorsque ils me posent une question.Pour des raisons de performance, et aussi pour avoir un peu les mains dans le cambouis, j’utilise ArchLinux sur un Eee PC. L’aspect «rolling release» me plait vraiment car il permet d’avoir toujours les dernières versions des logiciels sans avoir à faire une grosse mise à jour tous les six mois.Au niveau professionnel, sur les serveurs, Debian et CentOS font aussi partie de mon quotidien.

Question à troll maintenant : Gnome ou KDE ?

Pour la même raison que j’utilise encore Ubuntu, mon bureau reste Gnome sur ma machine principale.Sinon, pour les autres PC, c’est Xfce qui a ma préférence : léger et plus paramétrable que Gnome. Concernant KDE, je ne sais pas pourquoi, je n’ai jamais réussi à m’y faire. Puisqu’on est en mode troll, c’est peut-être parce que cela me rappelle trop Windows

Pour finir, pourrais tu nous présenter ton desktop ?

Voilà, fin de cette interview, en espérant que celle-ci vous aura plu ! Je voudrai remercier Jean-Pierre pour m’avoir donné un peu de son temps libre malgré un emploi du temps chargé, ainsi que pour son investissement dans le développement et la promotion du logiciel libre.

Merci à toi JP et bonne continuation !

Et n’oubliez pas, ce samedi 19 mars : Install Party à la MJC Chateauvert de Valence, pour plus d’informations : http://www.g3l.org/le_site/index.php?2011/03/14/290-journee-linux-et-logiciels-libres

Liens :

• Blog de JP.Fox
• Site de l’entreprise Befox
• Site de l’association G3L

Diaspora* est un projet de réseau social souvent comparer à Facebook. Pour cause, les fonctionnalités seront similaires au bébe de Mark Zuckerberg mais à la grande différence que Diaspora* est un projet Open source disponible sous licence AGPL3.

Il se présente donc comme étant le « Facebook-like » du libre, attendu par beaucoup, celui-ci aura fort à faire pour espérer contrer la monstrueuse machine qu’est Facebook.

Enfin un réseau social respectueux de ses utilisateurs.

Je ne vais pas revenir sur les avantages liés au respect de la vie privée que propose Diaspora* d’autres l’ayant fait avant moi. Je me propose simplement de donner mon avis sur le sujet, un avis parmi tant d’autres assurément !

Après avoir reçu une invitation en traînant sur le forum d’Ubuntu-fr.org ( merci libpurplezone ), je me suis empressé de m’inscrire. Oui, vous avez bien lu le mot « invitation », ça fait un peu V.I.P au premier abord mais les inscriptions sont pour le moment closes… Le seul moyen pour rentrer dans le monde merveilleux de Diaspora* est de recevoir un joli carton d’invitation électronique. Enfin bref, une fois ce sésame en main, je me présente sur la page d’inscription via le lien fourni sur mon invitation. Rien de bien compliqué à ce niveau : Nom, prénom, pseudo, mot de passe, bref la routine.

En cours de route, j’ai remarqué un petit « https:// », le joli cadenas est présent : Madame Michou se sentira très certainement en sécurité. Point important, il est marqué « Diaspora* Alpha », ce n’est en aucun cas le petit nom de famille de ce projet mais une indication vous mettant en garde. Ce réseau social est en cours de développement, il s’agit d’une version alpha avec peu de fonctionnalités et des bugs. Enfin dans tout les cas, nous sommes prévenus : C’est écrit en grand, on ne peut donc pas l’ignorer.

Pas mal du tout !

Au premier abord Diaspora* se montre plaisant, le thème est agréable, le visuel est soigné. On critique souvent le manque de créativité et de cohérence de la part des disigners dans le monde du libre mais pour le coup c’est réussi : Sobre et fonctionnel, cela me plaît et tranche radicalement avec l’ambiance bleu immonde qui règne sur Facebook. Un très bon point donc, pourvu que l’ajout de nouvelles fonctionnalités n’ira pas souiller ce tableau presque idyllique. Il faut donc que Diaspora* garde cette ligne de conduite en matière de design et d’ergonomie, c’est un petit détail qui selon moi prendra au fil du temps de l’importance surtout que des outsiders ne manqueront pas d’éclore d’ici la sortie officielle de ce projet, la concurrence sera rude et la première impression doit être bonne afin d’espérer plaire au plus grand nombre.

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Parlons un peu des fonctionnalités : Pour être franc il y en a peu, le caractère alpha du projet ne ment pas. La création du profil se fait en quelques secondes : Une bio, une photo, une date de naissance et c’est tout. C’est très limité, on est à mille lieues de ce que propose Facebook, j’espère donc que ce détail aura bientôt pris de la valeur aux yeux des développeurs, je suppose que vous en conviendrait : Il serait vraiment dommage d’être pénalisé pour cela….

Vivement une version beta avec plein de fonctionnalités…

Après avoir pris le temps de faire le tour du propriétaire, je me lance donc dans l’édition d’un message destiné à être affiché sur mon mur. Aucun problème cela fonctionne, j’en poste un nouveau avec trois images, seulement deux sont prises en compte. Ne demandez pas après la troisième, elle n’est jamais apparue : C’est l’un des grand mystère de l’informatique version alpha. Enfin passé ce détail, je me rends dans l’onglet photo et là surprise : Elles sont bien présentes mais il n’y a aucun moyen de les ranger par album, les seules possibilités sont d’ajouter un commentaire ou de supprimer la photo… Oubliez donc d’utiliser Diaspora* afin de mettre en avant vos clichés dans une merveilleuse galerie, du moins pour le moment.

Chose intéressante, vos contacts sont gérés par groupe que les développeurs ont ici appelé « aspect ». Au nombre de trois par défaut, il est facile de les renommer, par exemple en famille, amis, travail. L’ajout ou la suppression d’un aspect se fait tout aussi facilement, le but de ses aspects est de choisir quel groupe aura le droit de lire une publication. Cela évite que votre patron apprenne que votre absence du lundi n’est pas la cause d’une grippe foudroyante mais plutôt d’une soirée trop arrosée. L’idée n’est pas nouvelle mais celle-ci est bien mise en avant et facile d’accès, un point que beaucoup apprécieront : On ne mélange pas les torchons et les serviettes…

Identica.ca, où es tu ?

Un petit détail m’a interpellé lors de la rédaction d’un message, celui-ci peut être simultanément être repris par les services Twitter et Facebook. Oui, oui Facebook, cela peut être une bonne chose mais dans ce cas pourquoi ne pas avoir mis Identi.ca ? Je trouve ça vraiment dommage alors que cela me semble être une évidence… J’avoue ne pas comprendre ce choix, si s’en est un !

Un projet pour les geeks ?

Enfin voilà Diaspora* est sur les strating-block et ne demande qu’a évoluer. Bien évidement, je serais très heureux que ce projet se fasse une place au soleil mais… En toute franchise, j’ai peur que celui-ci ne reste qu’un réseau social pour geeks. Les fonctionnalités sont trop restreintes à ce jour pour espérer faire de l’ombre à Facebook.

Je ne demande pas à ce que Diaspora* soit l’avatar de Facebook, je demande à ce qu’il apporte une valeur ajoutée, une fonctionnalité qui le mettra en valeur. Si les développeurs espèrent que la masse s’intéresse au projet alors il faudra un argumentaire autre que celui de la vie privée car malheureusement cela ne fera pas le fond de commerce. L’innovation sera le facteur qui déterminera le succés ou non de Diaspora*, le projet est jeune alors espérons que les mois à venir seront prolifiques à la venue d’idées novatrices !

Souhaitons simplement un excellent avenir à Diaspora* !

@,# à la place de <, > :

Après installation d’Ubuntu 10.10 les touches @ et # écriront respectivement < et >, évidement le problème à sa solution.

Créez dans votre home le fichier .xmodmap :

$ nano ~/.xmodmap

Ajoutez ensuite ces lignes :

keycode 49 = less greater less greater VoidSymbol VoidSymbol
keycode 94 = at numbersign at numbersign periodcentered Ydiaeresis

Sauvegardez votre fichier et faites :

$ xmodmap ~/.xmodmap

Quittez la session, au redémarrage une boite de dialogue apparaitra vous proposant de charger le fichier xmodmap. Chargez-le, cochez par la même occasion la case ‘ Ne plus afficher ce massage ‘, validez et le tour est joué .

Modifier le comportement des touches de fonctions :

Par défaut les touches F1 à F9 activent les fonctions ‘ multimédia ‘, vous pouvez retrouver un comportement similaire aux touches d’un pc. Il vous faudra alors appuyer simultanément sur les touches ‘ Fn + F10 ‘ pour couper le son par exemple.

Éditez le fichier hid_apple.conf :

$ sudo nano /etc/modprobe.d/hid_apple.conf

Ajoutez cette ligne :

options hid_apple fnmode=2

Sauvegardez puis faites :

$ sudo update-initramfs -u

Après un reboot, cela devrait fonctionner.

Gérer la luminosité avec les touches F1 & F2 :

Ajoutez le dépôt mactel :

$ sudo add-apt-repository ppa:mactel-support

$ sudo apt-get update

$ sudo apt-get install nvidia-bl-dkms

Un redémarrage sera nécessaire pour activer cette fonction.

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• MacBook, Arch Linux et Grub2

Grâce à celui-ci,  il vous sera possible d’écouter l’ensemble des titres mis à disposition sur le site, de créer et gérer facilement vos listes de lecture ou encore de télécharger les albums via un client torrent. Pyjama propose également d’effectuer des recherches, de gérer vos favoris ou encore de voter pour vos morceaux préférés. Bien que traduit partiellement en français, l’ensemble se révèle simple à prendre en main et il devient très agréable de découvrir la multitude d’artiste présente sur le site.

Pour ce qui est des ressources systèmes utilisées, bonne nouvelle car Pyjama utilise plus ou moins 40 Mo de mémoires vive, l’utilisation du processeur est insignifiante (sur un Pentium 4C 3Ghz)… Évidement mieux vaut être équipé en haut débit

Screenshots :

Installation :

Archlinux

Pyjama est disponible via le dépôt d’utilisateur AUR :

$ yaourt -S pyjama

Si Pyjama ne se lance pas, essayez de le lancer via la commande suivante :

$ pyjama mozplug-

Cela fonctionne parfaitement chez moi.

Ubuntu/Debian

Un paquet au format .deb est disponible sur cette page, téléchargez le puis faites simplement :

# dpkg -i pyjama-0.3.0.1_all.deb

Liens :

• Page officielle de Pyjama
• Page de téléchargement

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• Quod Libet : Le lecteur audio

On tire sur tout ce qui bouge ou presque, on sauve des vies (si vous le désirez…) et on essai d’éviter tout les méchants qui nous tirent dessus (pas facile…). Bref que du vieux en matière de game-play mais que c’est bon

Parlons des graphismes qui pour être franc sont bien d’un autre âge et pas besoin d’être un expert pour s’en apercevoir ! Mais une fois le choque visuel passé, on prend vraiment goût à piloter son vaisseau au rythme de musiques endiablées. Bizarrement la musique n’a rien à voir avec les graphismes, nous sommes loin des « bip bip » des années 80. Word War Vi propose une bande son et tout un tas d’effets sonores qui rythment de belle manière les parties.

Screenshots :

Installation :

Debian/ubuntu

Malheureusement aucun paquet au format .deb n’est disponible, que ce soit pour Ubuntu où Debian. Il va donc falloir installer Word War Vi à partir des sources.

Commencez par télécharger l’archive tar.gz disponible sur le site officiel. À l’heure où est écrit ce billet la dernière version en date est la 0.25.

Installez le nécessaire à la compilation :

# apt-get install build-essential gnome-core-devel portaudio19-dev libvorbis-dev

Ouvrez votre terminal et décompressez ensuite l’archive :

$ tar zxfv wordwarvi-0.25.tar.gz

Placez vous dans le répertoire obtenu :

$ cd wordwarvi-0.25/

Puis faites :

$ make

Enfin pour lancer véritablement l’installation, loggez vous en Root et tapez :

# make install

Pour ceux qui désirent créer un paquet .deb, à la place de « # make install » faites :

# checkinstall -y

Note : Pour la création d’un paquet les dépendances « auto-apt » « checkinstall » et « build-essential » sont requises. Plus d’informations sur la création d’un paquet au format .deb ici

Frugalware :

Beaucoup plus simple sous Frugalware, le paquet est disponible dans le dépôt current :

# Pacman-g2 -S wordwarvi

Merci à Devil505 !!

Utilisation :

Pour lancez le jeu c’est très simple. Ouvrez votre terminal et tapez :

$ wordwarvi

Appuyez sur la touche Q pour lancer la partie, Echap pour quitter et valider avec la barre d’espace.

Liens :

• Site officiel
• Word War Vi sur savvyadmin.com

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